Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
15 août 2015

Re-chut

IMAG0544-1

Je sais. Ça devait être la dernière fois. Mais il y a des choses que même moi je ne maîtrise pas. Peut-être d’ailleurs que je tiens autant à maîtriser la situation avec les autres hommes parce que je ne la contrôle pas avec lui. Ou plutôt je ne parviens à lui dire non. Un message, un appel, et mon loup émerge. C’est détestable. J’aimerais être capable de le renvoyer dans ses pénates. Lui dire qu’il me réveille et qu’il faut qu’il arrête. Et je l’ai fait, j’ai réussi. Mais dès qu’il me ré-écrit, mon loup proteste contre ma conscience. Je suis même partie à Paris, longtemps. Mais rien n’y fait. Il revient me voir. Et mon loup gagne.

Mais j’avais réussi. J’avais dit stop. Pour de vrai. Dans un message. Certes, c’était sur un coup de tête, un coup de colère, un coup de ras-le-bol dû à mon travail. Mais j’avais fait le grand saut. J’avais dit stop.

D’accord, j’avais eu l’impression de ne plus pouvoir respirer le lendemain matin. Mais ça m’avait passé. J’suis une guerrière, un peu de douleur ne m’effraye pas. Ne plus respirer non plus…

 

Ceci dit…

Le matin où il est passé, il s’est allongé habillé sur le lit d’ami, les bras au-dessus de la tête. Son ventre légèrement découvert par cette position a attiré mon regard. Il n’était là que pour une clope. Rien de plus. Mais ce ventre découvert, cette peau à portée de mes doigts… comment résister. J’ai d’abord glissé un doigt, attentive à ses réactions. Après tout, il n’était pas là pour ça. Il aurait pu m’envoyer balader. Il n’a rien dit. Je le sais pourtant très chatouilleux. J’ai continué à le caresser. Doucement. La texture de sa peau sous mes doigts était comme un rappel « tu vois à quoi tu as renoncé ». Je me suis encore rapprochée de lui. J’ai déposé mes lèvres sur son ventre, relevant un peu plus son pull. J’ai ressenti un tel soulagement au contact de mes lèvres sur son ventre. Comme un nœud qui se défaisait à l’intérieur de mon corps. Je crois même en avoir gémi.

J’ai glissé les mains de part et d’autre de son ventre, puis jusqu’à ses pectoraux. Toujours en l’embrassant. J’ai ouvert sa braguette. Cherchant son sexe. Je l’ai sorti de son boxer, à travers la braguette ouverte.

Il n’a pas bougé. Il m’a laissé faire. J’ai posé mes lèvres sur son sexe déjà dur. Il a baissé les bras, déboutonné son pantalon, l’a baissé, avec le boxer. Je l’ai pris tout entier dans la bouche, le suçant, glissant la langue dessus. Puis je me suis mise sur lui, à la recherche de ses lèvres. Je l’ai embrassé doucement, du bout des lèvres. Il a glissé sa langue sur la mienne, m’a caressé, relevé ma jupe.

Je n’avais pas pris la peine de me rhabiller entièrement. J’avais une jupe, mais pas de sous-vetement. Un préservatif dans la poche. J’ai sorti la capote, la lui ai mise et me suis assise sur lui. J’ai savouré la sensation de son sexe à l’intérieur de moi. J’ai bougé légèrement.

« Attend. Ça fait longtemps. Vas-y doucement ». Je me suis immobilisée, penchée en avant, pour l’embrasser. Il en a profité pour bouger les hanches, faire bouger son sexe, me soutirer un autre gémissement.

« c’n’est pas du jeu, tu m’as dit d’y aller doucement… »

Il a ri contre mes lèvres. Oh my stars. Que j’aime ce rire. Je me suis assise à nouveau sur lui, bougeant les hanches. Après tout, il l’avait un peu cherché. Je me suis penchée à nouveau, continuant à bouger, l’embrassant pendant que le plaisir montait.

« attend. »

« non ». A mon tour de rire. Contre ses lèvres entrouvertes et gémissantes. Puis il s’est contracté contre moi. Avant de se relâcher. Je l’ai embrassé dans le cou. Et un dernier coup de rein. Déconnons pas non plus.

Nous venions de replonger. Un mois et demi d’abstinence foutu en l’air.

Nous avons discuté pendant qu’il se rinçait, comme à notre habitude. Je l’ai raccompagné à la porte. Il a dit qu’il m’écrirait dans la semaine. Je savais que c’était faux. J’ai dit « ok ».

J’avais rechuté.

Publicité
Commentaires
Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
  • Bienvenue dans ma Tanière... Je m'appelle Tentation, Provocation est mon deuxième prénom. Je viens naviguer dans ces eaux... Mes amants me disent joueuse, chasseuse, coquine. Moi je dis que je suis Libre.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Publicité