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Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
18 février 2013

Bonne nuit à l'Hôtel Californication

On arrive au bar, Al n’y est pas. Dans un sens, j’ai presque envie de dire « ouf ». On n’a pas discuté de coucher ou non avec d’autre personne. Concrètement, j’n’ai jamais envisagé une exclusivité quelconque. Il ne me semble pas que lui non plus. Mais je préfère éviter deux mâles en train de rouler des mécaniques, ou un truc du genre.
Les autres collègues de taff nous regardent quand même un peu trop intensément. Moui. Le retour au pays sera peut être rude. Avec un peu de chance, nous adopterons tous la doctrine de P’tit Lu, « ce qui se passe à Vegas reste à Vegas ». Et puis, advienne que pourra, je m’occuperais de ça quand (et si) le problème se présentera.
On discute de tout et rien, autour d’un verre. Al arrive, accompagné d’une femme, extérieure à notre groupe. Il me regarde avec un petit sourire, glisse un bras autour des épaules de la nouvelle venue, se penche et l’embrasse dans le cou. Elle rit, se dégage doucement de l’étreinte, lui fait un signe de la main et s’en va.
« Elle a aimé notre séance de baignade, elle m’a attendu devant ma porte. »
Je souris. Les grands esprits se rencontrent.
Les autres échangent des regards entendus. On passe désormais officiellement pour des salopes. Enfin, moi, c’est sur, j’aimerais juste croire que lui aussi ! Je le regarde, un grand sourire sur le visage et lui balance un : « Allez, viens ma p’tite salope, on va manger » Quoi ? J’allais pas rater l’occaz, quand même !! J’pousse même le vice jusqu’à lui claquer les fesses. Il proteste, sans trop de convictions et c’est le signale de départ, on quitte le bar pour le resto.
La soirée est plutôt sage, on squatte le bar de l’hôtel. L’inconnue, que j’appellerais MlleX, jette des œillades interessées sur Al, qui les lui rend.
« J’suis sûre qu’elle me mange dans la main, un plan à 3, ça te dit pas ? Un p’tit cadeau pour tout ce que tu me fais
- tu crois que les femmes sont des objets à offrir ? Tu vas lui mettre un nœud rose autour du cou ? Et du papier cadeau ? »
Il rit. Forcément. Mais c’est pas ma faute, à ma décharge, c’est sorti tout seul, spontanément.
« Tu pourrais m’offrir un homme, à la limite. »
Il ne répond pas. Un sourire aux lèvres, il me regarde.
La soirée se passe, sans trop de remous.
Je rentre dans la chambre, un mot m’attend sur le lit, avec un petit paquet. Il est écrit « laisse la porte ouverte ».
J’ouvre l’emballage, déplie l’étole.
Un frisson me parcours : qui a écrit le mot ? Al ? Bo ? Quelqu’un d’autre ? Pas de signature, et je ne connais pas l’écriture. Femme ou homme, impossible de le savoir. Quoi ? Quitte à être compromise autant l’être pour une bonne raison, à plus forte raison quand c’est aussi… oh put*in, ça me contracte tout le bas ventre rien que d’imaginer ce que ça pourrait donner…
Je me déshabille, choisi une tenue pour ce soir, nuisette, bas, porte jarretelle, et pas de dessous. J’entrebâille légèrement la porte, la bloque avec le premier truc qui passe par là.
Je m’allonge sur le lit, noue le foulard sur mes yeux.
Me rendant compte que je suis sur le qui-vive et à l’écoute du moindre son, je décide de commencer à me caresser. En évitant les zones trop érogène, je me caresse l’intérieure des cuisses, les seins, le cou, le dessus du sexe, sans aller jusqu’au bout. De légers gémissements commencent à s’échapper de moi, me distrayant suffisamment pour que je n’entende pas la porte grincer.
C’est son odeur qui m’a fait prendre conscience que je n’étais pas seule. L’odeur du gel douche de l’hôtel m’empêche de deviner de qui il s’agit. Des doigts me caressent le long des jambes, jusqu’en haut des bas, soulèvent légèrement la nuisette, un soupir échappe au visiteur lorsqu’il constate l’absence de dessous. Un doigt passe sur mon sexe, se glisse furtivement à l’intérieure, nouveau soupir.
Je reste immobile. Être privée de la vue me permet une concentration accrue sur les caresses. Les mains sortent mes seins de leur étreinte de tissu. Me caressent les cheveux. Les lèvres. J’ouvre la bouche, suçote les doigts qui s’y sont insérés. Ils jouent avec ma langue. J’entend un bruissement près de mon visage. L’odeur musquée d’un homme. Les doigts se retirent, un sexe les remplace. Je le suçote de la même manière, ma langue en taquine le bout, avant de glisser sur toute la longueur, de remonter vers le gland. Mes doigts se joignent à la danse, le branlant doucement. Puis je la rentre en entier dans ma bouche, la langue toujours cajoleuse. Je réalise qu’il n’est pas aussi large que Bo. Je ne parviens pas à savoir. La curiosité ajoute une touche de piment, qui titille ma tête tandis que les mains titillent mon entrejambe.
C’est à ce moment là que je réalise qu’il y a trop de mains sur moi. Une mains sur mon épaule, une qui me caresse le sein. Et une entre mes jambes.
La partie se jouent à plusieurs. Serait-ce Al qui est venu avec MlleX ? Comme pour répondre à cette question, les mains entre mes jambes s’arrêtent, je sens un poids se poser sur le lit, je sens une bouche qui m’embrasse à l’intérieur des cuisses. Juste au creux du genoux. Une vague de frisson remonte jusqu’à ma gorge, j’arrête de sucer l’inconnu pour pouvoir rire. Je m’allonge sur le dos et savoure les baisers qui remontent le long de la cuisse. La barbe participe à rendre cette pratique délicieuse. Deux hommes.
L’inconnu abandonné à son sort monte à son tour sur le lit, glisse un genoux de chaque coté de moi, guide mes mains pour qu’elles resserrent les seins, pendant que ses mains à lui soutiennent ma tête pour qu’elle aille à la rencontre de son sexe.
Pendant ce temps, l’homme à la barbe à glisser ses doigts à l’intérieure de moi pendant que sa langue s’agite sur mon clito.
Je me dégage doucement des mains de l’inconnu qui m'enjambe, pour pouvoir apprécier et gémir autant que je veux. Il me laisse faire (encore heureux, hein ?) et comme je lâche aussi mes seins, il prend le relais. Je commence à rire.
« pourquoi tu ris ?
- j’ai pas le droit de rire ?
- si, mais pourquoi ?
- c’est juste… magique. Enorme. Incroyable. Vous êtes fou.
- dixit la nana qui se bande les yeux et laisse des inconnus entrer dans sa chambre »
Les deux ont parlé. Le mystère est levé. Al et Bo. Rien que ça. Je comprend mieux le sourire énigmatique de tout à l’heure. Je m’en doutais, la branlette espagnole avait plu à Al, et la façon de me toucher de Bo est reconnaissable.
« maintenant que tu sais qui on est, plus besoin du bandeau
- dans tes rêves. Je crois que je ne vais plus jamais l’enlever, tellement ça décuple les sensations à chaque caresse."

Il rit contre ma cuisse. Reprend ses caresses. Du bout des doigts. Je frissonne, il m’électrise par ce simple contact. Il passe sa langue sur mon sexe, le glisse rapidement à l’intérieure, revient sur le clito, le suçote, l’aspire et le mordille légèrement. Je m’accroche aux cuisses de Al et me cambre. Bo en profite pour glisser ses mains sous moi et empêche ainsi toute tentative d’échapper à ses mordillements. Mes gémissements s’intensifient, sa barbe contre ma peau, ses dents et sa langue qui refusent de lâcher mon clito, il libère une de ses main pour qu’il puisse agiter ses doigts à l’intérieur de moi et l’orgasme arrive, du plus profond de mon ventre, m’enflamme entièrement, je sens mon sexe se serrer autour de ses doigts, je sens sa langue qui ne s’arrête pas. Il ne me mord plus mais il continue à m’aspirer. Il sort ses doigts pour que ses mains puissent immobiliser mes cuisses. Mon cœur éclate. Ou en tout cas, c’est ce qu’il me semble. Le souffle court, je me rend compte que j’ai planté mes ongles dans les cuisses de Al. Quand je le lâche, il y a 5 marques rouges sur chacune de ses cuisses. Il descend du lit, je reste étendue un moment, le corps tremblant.
« tu trembles beaucoup…
- ça va passer.
- Al, recouvre la.
- non, mais sérieux, c’est rien. »
Bo, qui s’est rapproché de moi, se penche, m’embrasse, me caressant les seins, le cou.
Leur condescendance me donne le coup de fouet nécessaire pour que je me retourne sur le ventre, passe à quatre pattes. Je me rapproche encore de Bo, glisse mes doigts sur lui, me rend compte qu’il est en peignoir, il l’ouvre. Présente son sexe à l’entrée de ma bouche. Je reste en appuie sur une main, l’autre accrochée à son érection, pendant que ma langue le lubrifie. Toujours aussi large. Je le mouille en long et en large, avant de tenter de le prendre entièrement dans ma bouche. Il gémit et s’accroche à moi. Je sens Al monter sur le lit, derrière moi. Je me cambre. Il s’accroche à mes hanches et me pénètre. Sans brutalité, mais sans douceur. Jusqu’au bout. Il ressort presque entièrement. Puis entre à nouveau. Un peu plus brusquement. Mes fesses claquent contre ses hanches. Il gémit doucement à son tour. Leurs gémissements sont comme une petite victoire. Faire gémir deux hommes en même temps, ça ne m’était jamais arrivée auparavant.
L’orgasme m’a resserré et rendue vraiment mouillée. Al finit par accélèrer ses mouvements. Je bouge les hanches.
« vas-y doucement. Je suis très excité »
Moi ? Sadique ? Non. Enfin, peut être. Je continue de bouger, accélère même. Ses mouvements deviennent moins contrôlés. Puis il s’arrête. Se retire. S’allonge à côté de moi.
« petite pause »
Il s’appuie sur un coude et me caresse le dos. Les fesses. Les épaules. Qu'il embrasse du bout des lèvres. Bo m’arrête doucement, se penche et m’embrasse à son tour. Il va jusqu’au bout du lit, je me cambre à nouveau.
Il me met deux doigts. Semble satisfait de ce qu’il sent, parce qu’il rit, m’embrasse une fesse. Il s’installe sur le lit, glisse ses jambes entre les miennes avant de s’assoir sur ses talons. Il m’attire à lui, et je m’assoie sur lui. Penchée en avant, en appuie sur mes propres cuisses, il est accroché à mes épaules, seuls ses coups de bassin nous font bouger, mais sans grande amplitude, il est tout simplement installé en moi. Il m’attire plus près de lui, je me cambre autant que possible, pour qu’il reste aussi loin que possible à l’intérieure. Il se saisi de mes seins, mes mains s’accrochent à sa nuque, il m’embrasse dans le cou. Al nous regarde. En tout cas, je sens son regard sur moi. Il doit regarder mon sexe, mes seins, tendre la main.
« Non, j’ai du vous regarder sans pouvoir la toucher quand vous étiez dans la piscine. A ton tour. »
Il rit, et brave l’interdit. Il me caresse le ventre. Descend le long de mon pubis pour atteindre le clito. Il se contente de le frôler. Il se rallonge et sans doute me regarde à nouveau. (de mon point de vu, le spectacle devait être horrible, mais il parait que j’ai une mauvaise image de moi).
Je penche la tête en arrière car Bo a accentué ses mouvements, resserré ses mains sur mes seins, ses dents dans mon cou. Je recommence à gémir. Encore et encore. Je sens Al bouger. Il s’approche de moi et m’embrasse. Bo me relâche, appuie légèrement dans mon dos, m’incitant à me pencher vers Al. Je me retrouve une fois de plus à quatre pattes, mais cette fois, Al est sous moi. Bo se retire. Je continue a embrasser le premier, jusqu’à ce que son sexe trouve le chemin vers le mien. Je m’empale sur celui-ci, me redresse. Des mains, celle de Bo, j’imagine, me dirigent vers le deuxième sexe. Je recommence à le sucer, goutant à mon propre nectar, redressée sur Al, le sexe de Bo dans la bouche, je commence à bouger les hanches, imposant mon propre rythme. Je sens le plaisir monter encore une fois en moi. Les mains de Al (je suppose) sont accrochées à mes seins, serrant fort, pendant que ses hanches bougent inversement aux miennes, montant en moi quand je descend vers lui. J’arrête de sucer Bo, m’appuie sur Al, me concentre sur son sexe à l’intérieure du mien, parce que ses mouvements deviennent plus saccadé. Bo en profite pour se positionner dans mon dos, qu’il caresse longuement. Al m’attire à lui, m’embrasse, alors l’autre homme s’attarde à me caresser les fesses. Sur les fesses. Entre les fesses. Il commence à glisser un doigt. Puis un deuxième. Il bouge lentement les doigts de haut en bas. Puis de droite à gauche. Tout en lenteur. Al saisi mes fesses et accentue le mouvement de mes hanches, Bo est obligé d’arrêter ce qu’il fait. Il se contente de me caresser le dos. La respiration de l’homme que je chevauche s’accélère, se saccade, puis il se contracte contre sur mes fesses, ses ongles planter à leur tour dans ma chaire. Il gémit plus fort et se relâche. Je continue de bouger en me resserant autour de lui et il gémit encore plus fort. Puis je m’enlève de lui, offrant ma cambrure à Bo. Il recommence à me doigter, puis je sens un gel assez frais glisser entre mes fesses. Il me les claques, les écartes, et commence à me pénétrer. Lentement encore cette fois. La pénétration est plus difficile que sous la douche, plus cuisante aussi. Je me cale contre Al, qui, les yeux fermés, presque machinalement, me caresse le cou, le dos, les épaules, m’embrasse doucement. Les caresses me détendent et Bo recommence à avancer, doucement. Puis il ressort légèrement, rentre à nouveau. Progressant doucement. Puis je sens son bassin contre mes fesses. Il commence à faire des va et vient doux. Il rajoute du gel. Quand je me détend complètement, il commence à accélérer. Bientôt ses hanches claquent contre mes fesses, il finit par se pencher sur moi, me mordre le cou, le haut du dos, avant de nous relever tous les deux. Je me retrouve en appuie sur Al qui joue de ses doigts sur mon clito, pendant que Bo s’accroche à mes seins et me pénètre fort et loin. Le plaisir me submerge, l’orgasme précédent toujours à fleurs de peau, et s’il n’y a pas de décharge comme tout à l'heure, je voudrais que ça ne s’arrête pas. Je sens les deux hommes, leur sexe, leur main, leur langue, leur bouche, je plâne à 7 lieues de là. Puis les mouvements de Bo deviennent erratiques, plus fort, et il finit par se relâcher dans mon dos. Je m’allonge sur Al, qui continue de me caresser, Bo s’allonge à côté de moi, et me caresse aussi. Je frissonne à chacun de leur contact. Quand je commence à trop claquer des dents, je balance un « je vais prendre une douche », me lève, les yeux toujours bandés. J’enlève le tissu, ne les regarde pas, me dirige directement dans la salle de bain.
Je fais couler l’eau longuement. Chaude. Jusqu’à ce que j’arrête de trembler. Quand je me décide à retourner dans la chambre, ils sont allongés côte à côte, endormis. Je chope discrètement une jupe et un pull, m’habille sommairement et sors de là.

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  • Bienvenue dans ma Tanière... Je m'appelle Tentation, Provocation est mon deuxième prénom. Je viens naviguer dans ces eaux... Mes amants me disent joueuse, chasseuse, coquine. Moi je dis que je suis Libre.
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