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Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
26 février 2013

Tribadisme Nocturne à l'Hôtel Californic... action !

Mais à peine dehors, le besoin de fuir diminue. Je m’accoude à la coursive. Les odeurs me ramènent dix ans en arrière. Il ne manque que le fumet d’une clope pour parfaire l’ambiance. Les bruits de la nuit ont aussi remplacé ceux de la journée… Je reste un moment, à regretter de ne pas avoir de clope. À ne rien faire. De toute façon, tant qu’ils squattent mon pieu, j’peux difficilement faire autrement qu’attendre. Peut être que le bar est encore ouvert. Ou que j’irais me baigner. Ou que je resterais là à rien faire, juste, contempler et rire à l’idée de ce séjour pour le moins inattendu.
« Un sous pour vos pensées »
Je tourne la tête, MlleX est là. Un seau à glace, une bouteille en dépassant et trois verres.
« J’me disais que j’me grillerais bien une clope »
Elle me tends son chargement, prend dans la poche de son peignoir un paquet, un briquet et me les tends. Je prend ce qu’il me faut, lui rend son paquetage, m’accoude à nouveau et allume la clope. Le vent, bien sur, se lève à ce moment là et éteint systématiquement la flamme. Elle se rapproche, ouvre un pan de son peignoir pour m’abriter. Sa nuisette noire la met particulièrement en valeur. Ses seins sont parcourus de frissons, qui finissent par la faire pointer. J’arrive enfin à mes fins, me redresse, clope au bec, allumé.
« Tu as l’air de préparer une bonne soirée… »
Je ne pensais pas que cette petite phrase la ferait rougir. Puis je sais pas, quelque chose passe sur son visage, elle relève la tête, me regarde droit dans les yeux.
« Je pensais venir dans ta chambre, je pensais vous y trouver, avec Al. »
Ah. Rien que ça. Je la regarde, tire sur la clope. Le voir entre la pénombre et la fumée blanchâtre rend l’instant un peu… fantasmagorique. Comme je ne dis rien, elle ajoute :
« il m’a dit que tu ne serais sans doute pas contre, mais j’ai pas compris pourquoi, il m’a parlé d’un nœud de papier cadeau »
Elle me montre son poignet, noué d’un ruban. Je continue à la regarder sans rien dire.
« Et si on allait boire cette bouteille dans la piscine ?
- l’eau va être glaciale…
- c’est l’idée. Le champagne nous tiendra chaud. »
Elle a l’air effaré à cette idée, et ça lui va bien. Je commence à descendre, elle me suit. Arrivées à la piscine, elle se met à rire.
« j’ai l’impression d’avoir 14ans. »
Ca tombe bien, c’est l’âge de toutes les expériences. Et concrètement, j’ai jamais touché une nana. Vaut mieux qu’on ait 14ans. On sera à égalité.
Non, effectivement, c’est pas ce que je lui ai répondu.
« On est deux »
Elle tombe son peignoir, je ne garde que mes sous vetements. Elle garde sa nuisette. Je m’assois au bord de l’eau. Déjà qu’elle était froide en fin d’aprèm, là, c’est comme se plonger dans de la glace.
« ok, peut être que c’était un peu trop oser de vouloir se baigner »
A son tour elle plonge les jambes, je vois la chaire de poule remonter sur tout son corps.
« oui, peut être, mais boire un verre au bord de la piscine, c’est quand même délicieux »
Elle débouche la bouteille, nous sert un verre chacune.
On trinque.
« Aux absents »
On boit en silence, je crois que ni l’une ni l’autre ne sait trop comment amorcer le truc.
Puis du bout des doigts, elle me touche la main. Remonte le long du bras, passe sur mon épaule, descend dans le dos, en suivant la bretelle, continue jusqu’à l’agrafe, descend le long de la colonne. Elle commence à m’embrasser l’épaule. Je suis restée immobile. Pas tellement figée, ou quoique ce soit, mais plutôt comme pour ne pas la faire fuir. Ses doigts sont comme des papillons de partout. Légers. Agiles. J’en perds le compte, je ne sais même plus où elle me touche. Je sens ses lèvres qui passent dans mon cou, sa langue qui trace une ligne de feu. Je tourne la tête et on s’embrasse. Ses doigts ne s’arrêtent pas, les miens refusent toujours de bouger.
« j’ai quand même vraiment froid, et si on rentrait ? »
Une chance de me reprendre et d’agir.
« tu as raison, c’est pareil pour moi.
- on reviendra »
Elle me glisse ça en m’embrassant encore l’épaule.
Comme une promesse. À mon tour de frissonner.
« il y a du monde dans ma piaule
- pas dans la mienne »
On se dirige vers sa chambre. Concrètement, je pense que je suis devenue bleue tellement j’ai froid. Je suis sûre qu’on va perdre des morceaux de nous un peu partout. En mode schtroumpfettes zombifiées. Ben si, je l’ai dit. Ça casse l’ambiance, hein ?

Pour rejoindre son nid, il nous faut prendre l’ascenseur. On n’est pas les seules à monter, une troisième demoiselle est là. Elle nous regarde, dans notre accoutrement si léger. . Rapidement, un petit sourire énigmatique flotte sur ses lèvres. Ses grands yeux d’obsidienne. Ses long cheveux virevoltant autour de nous comme de la mousseline électrisée. Sa robe légère verte pâle. Sa peau chaudement dorée. Et ce sourire. Papillon d’Obsidienne. L’ascenseur sonne, les portes s’ouvrent, elle sort, se retourne, nous dit d’un ton enjoué « J’espère que vous vous amuserez bien » Les portes se referme sur son déhanché.
Dès que l’appareil repart, elle me regarde, ri, commence à dire une phrase. Je franchis la petite distance qui nous sépare, me plaque contre elle, une main dans ses cheveux, et je l’embrasse. Je ferme les yeux et Papillon d’Obsidienne se mêle à MlleX, leur odeur mélangée est indéfinissable, m’excite jusqu’au plus profond de mon ventre. Elle reste surprise un instant et me rend enfin mon étreinte, tant bien que mal, vu son paquetage. Je remonte sa nuisette, simplement pour pouvoir effleurer librement sa peau pendant que nos langues se frottent elles aussi l’une à l’autre. Le « ding » de l’ascenseur nous surprend, nous arrête, et on sort, un peu fiévreuse, un peu hâtives.


On arrive (enfin) à sa chambre, elle pose le saut et son contenu sur le sol de la salle de bain, se débarasse manu militari de ses affaires et se jette dans la douche.
« je suis en train de mourir de froid »
Voyez, j’suis pas la seule. Pour une idée à la con, c’était une idée à la con…

Mais. En voyant son regard. L’invitation à prendre une douche chaude avec elle. Je me dis que, bon, c’était peut être pas une si mauvaise idée que ça. Oui, la douche est une récurrente, mais je n’en suis jamais ou presque à l’initiative…
Des que je me glisse avec elle, elle s’approche, recommence. Elle défait mon soutif (oui, je suis rentrée telle quelle sous le jet d’eau). Mes doigts réagissent enfin, entreprennent de faire descendre les bretelles de sa nuisette. Le premier contact m’électrise. Elle frissonne dès que je la touche (faut dire que je dois avoir les doigts gelés). La douceur de sa peau est comme une invitation à la toucher de partout. La nuisette lui colle à la peau, comme pour m’obliger à le faire. Elle ne bouge plus, me laisse faire. Je libère ses seins, un par un, les prenant tour à tour dans ma main, en coupe, pour le porter ensuite à ma bouche. Je les titilles du bout de la langue sur le bout du téton. Puis je les suçote, pas vraiment calmement, fini même par les mordiller. Puis je descend encore plus bas, la déshabillant progressivement. Chaque morceau de peau ainsi dévêtu est embrassé. Arrivée à son nombril, je m’y attarde un instant, à genoux devant elle, les mains jouant avec ses fesses, embrassant son ventre. Puis la nuisette mouillée fini enfin par tomber. J’embrasse le bas de son ventre, son pubis, puis elle me fait remonter. M’embrasse. Me caressant.
Bizarrement, on a arrêté de trembler de froid.
Elle sort de la douche, me tend une des serviettes. Elle se sèche, lentement, ne me quittant pas des yeux. J’aimerais dire que j’ai été galante, ou je sais pas quoi, mais la vérité, c’est que je la dévore du regard. Sa peau mouillée, les mouvement de son corps, la serviette sur ses seins, je suis hypnotisée.
Elle se rapproche, me prend la serviette des mains, ri, commence à me sécher, la serviette devient l’intermédiaire de ses caresses. Une goutte d’eau coule le long de mon cou, commence à descendre entre mes seins. Elle se penche et du bout de la langue la cueille, remonte lentement jusqu’à mon oreille, glisse sa main dans mes cheveux, me mordille le lobe de l’oreille.
« Suis moi »
Un peu ahurie, je prend ce qu’elle me tend, me déshabille totalement, me sèche. Quand je sors, elle s’est glissé sous la couette, un verre à la main.

« je t’en ai servi un autre »
Je la rejoins, tombe la serviette et me faufile aussi sous la couette.
« j’ai une idée, allonge toi »
Je m’exécute (oui, il semblerait qu’il soit plus facile d’obéir à une femme, étrange, hein ?)
Donc je m’exécute, elle ôte la couette. Et verse lentement un fin filet de champagne. Elle commence par laper le liquide sur mon ventre, dans le nombril, avant de remonter doucement jusqu’aux seins, de prendre une petite gorgée de champagne, sans l’avalée, elle aspire mon téton, qui se retrouve dans sa bouche pétillante. Elle avale puis me mord. Suffisamment fort pour me faire gémir. Ses doigts agiles parcourent mes cuisses, avant de remonter jusqu’à mon entre jambe. Elle en caresse la surface. Effleure les lèvres. Deux doigts continuent à caresser les lèvres pendant que le majeur passent entre elles. Les écarte juste un peu. Remonte le long de la fente, qu’elle trouve déjà bien mouillée, pour frôler le clito, l’exciter, le titiller. Sans appuyer, sans être oppressante. Puis les deux autres doigts rejoignent le majeur, et commencent à branler le corps du clito. Doucement. Fermement. Pendant que le majeur continue à travailler la tête. Pendant ce temps, on s’embrasse, je lui caresse les seins, mais pas plus que le reste, ses épaules me vendent du rêve. Le velouté de sa peau. Sa chaleur. Son odeur. J’aime passer mes mains sur elle, comme si je modelais son désir. Ma langue, aussi, s’égare souvent ailleurs que sur la sienne.
Timidement, je commence aussi à descendre une des mains. À me diriger vers son sexe. À imiter ses mouvements. Caresser l’extérieure. Un doigt qui la frôle. La pénètre légèrement. Avant que les deux autres se joignent à la danse.
Elle rit.
« tu apprends vite »
Sans doute voit-elle à mon hésitation que je ne comprends pas le message.
« je suis ta première, j’en suis sûre »
Démasquée.
« dérangeant ?
- pas le moins du monde »
On continue entre caresses, embrassades, jeu de langue contre jeu de doigts… le plaisir monte, je la sens se dilater sous mes doigts, son bassin bouge de plus en plus perceptiblement.
Puis elle se met sur moi. Nos sexes se frottent l’un à l’autre. La sensation est vraiment nouvelle. Chaude. Humide. Excitante. Elle se saisi de mes seins et j’ai comme un flash, me revoyant à sa place, au dessus d’un homme. Le spectacle est … délicieux. Je vois ses seins bouger, en rythme avec son bassin, sa tête renversée en arrière, ses cheveux cascadant autour d’elle. Je la caresse, ses bras, ses épaules, son cou, son visage, j’effleure ses seins du dos de la main, jouant avec le téton entre mes doigts. Elle se penche, m’embrasse, nos deux poitrines collées l’une à l’autre.
Ses cheveux me caressent le visage. Comme des plumes. Comme des ailes de papillon. Je repense à la fille de l’ascenseur, n’essaye pas de la chasser, ça ne servirait à rien. Son souvenir et les caresses de MlleX m’envoient dans un autre monde, ou tout ce que je ressens, ce sont ses doigts, ses baisers, ses cheveux me rendant folle à me frôler ainsi de partout. Il me semble me rendre compte qu’elle descend de plus en plus, j’ouvre les yeux, la voit s’attarder sur mon ventre, puis elle lève les yeux et nos regards se croisent entre mes seins. Elle relève juste un peu la tête, je vois son sourire, un peu victorieuse, et elle continue sa descente. Ses doigts virevoltent sur mes jambes, mes cuisses, les pince légèrement aux endroits les plus sensibles.
Elle commence à me lécher, doucement, comme elle l’avait fait avec ces doigts, mais sa langue s’attache plus rapide à me titiller le clito. Du bout de la langue. Affutée. Elle le contourne, lui tourne autour, passe dessus, avant de le prendre avec ses lèvres, de le sucer, tout en continuant à jouer de sa langue. Elle appuie dessus, l’aspire, appuie dessus, l’aspire. Puis le mordille.
Elle bouge légèrement et je sens ses doigts qui me pénètrent pendant qu’elle continue à me mordiller. Le plaisir est à son comble, je sens mon cœur qui bat plus vite et plus fort. Ses doigts trouvent un point encore jamais toucher et je ne peux pas m’empêcher de gémir. Elle accentue ses mouvements, doigts et langue parfaitement synchroniser et je finis par jouir, presque par surprise. Elle continue malgré tout ce qu’elle fait, plus calmement, me lèche lentement, retire ses doigts. Doucement, elle remonte, continuant de me lécher. Je tend la main et mes doigts trouvent ses cheveux. Doux. Chaud. Fou. Arrivée entre mes seins, elle s’en saisi, les caresses, les triturent un peu, me regarde à la dérobée, remonte jusqu’à mon cou. De la main dans ses cheveux, je la dirige jusqu’à ma bouche, et je l’embrasse. Elle se met sur moi, se redresse, pose une main de chaque côté de ma tête, me regarde, franchement cette fois. Même à travers l’obscurité et ses cheveux en désordre, je peux voir le sourire narquois qui s’affiche sur son visage. Elle fini par rire aux éclats, se redresse encore, passe ses mains dans ses cheveux, les secoue, les relève, puis reste comme ça, les mains dans la nuque, son sexe contre le mien, ses mouvements de bassin les frotte l’un contre l’autre. Je tends les mains, saisi ses seins, les caresses à pleine main, passe sur ses côtes, elle rit un peu plus, se contracte. Elle est chatouilleuse, mais ne se débat pas. Se laisse chatouiller et frissonne sous mes doigts. Elle est magnifique. Comme si mes pensées lui parvenait, elle ouvre les yeux, me regarde, et je saisi ce que je n’avais pas encore remarqué. Elle est belle. Belle et indomptable. Le nœud à son poignet me rappelle que Al voulait m’en faire cadeau. Je ne crois pas qu’il aurait pu imaginer qu’elle soit si magnifique et si impétueuse.
Elle plante son regard dans le mien, me prend les mains, s’appuie dessus et accentue les mouvements de bassins. Je n’avais jamais pratiqué le tribadisme, mais elle oui, visiblement. Elle finit par bouger de plus en plus vite. Ses jambes font des mouvements qui ressemblent à une danse, elle les ressert, les ouvre, les ressert, les ouvre. La voir m’obnubile. Je ne peux rien faire d’autre que la regarder, la dévorer des yeux, et apprécier les sensations qu’elle me procure. La tête penchée en arrière, ses cheveux cascade jusqu’à ses fesses. Elle sert encore ses mains sur les miennes, son souffle s’accélère et ses gémissements deviennent plus rauque. Elle fini par bouger plus lentement, me lâche, se penche sur moi, pose sa tête dans mon cou. Son souffle est haletant, irrégulier et fort, mais le plus fou, c’est son cœur. Calé ainsi contre moi, je sens son cœur contre ma poitrine. Palpitant affolé qui commence à ce calmer. Je lui caresse le dos, les fesses, le cou. Nos cheveux se mêlent sur l’oreiller, ses doigts jouent avec. Je ne sais pas combien de temps nous restons comme ça, à se calmer, se caresser et profiter de l’instant chaud et intime qui est le notre.

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Commentaires
B
Beau récit palpitant. Cela doit être extraordinaire cette première fois. Un mec en émoi.<br /> <br /> Balthazar
P
heureux que tu ais connu cette nouvelle expérience que tu attendais tant. :) <br /> <br /> un absent lève aussi son verre à vot' bonne santé m'dames
Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
  • Bienvenue dans ma Tanière... Je m'appelle Tentation, Provocation est mon deuxième prénom. Je viens naviguer dans ces eaux... Mes amants me disent joueuse, chasseuse, coquine. Moi je dis que je suis Libre.
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