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Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir

7 avril 2016

Lettre ouverte

Rester inapprivoisable. Objectif de départ. Vérité première et absolue pour une gosse indocile. Pour une femme indocile. Insoumise. Mot gravé dans la chaire. La Liberté comme seule guide sur la Voie. Liberté. Mot gravé dans la chaire.
Et en femme libre de disposer de mon corps à loisir, j'ai toujours fonctionné avec des amants. C'est simple parce qu'ils ne représentent aucun risque de soumission. Pas de sentiment, pas de compromission. Je joue, je fais ce que je veux, rien de plus. Rien de plus simple.
Les choses se compliquent toujours quand je tombe sur une personne qui fait vibrer une corde différente. Une qui résonne autrement. Une qui raisonne autrement. Là, comme le Renard dans le Petit Prince, je vois le moment où je finirais par être apprivoisée. Le moment où les détails auront de l'importance. Quand il sera l'heure des compromis.
Et en femme libre, je me débat. Je montre les crocs, je dresse des boucliers bien rodés. Je ne laisse pas cette personne m'approcher, je ne prends pas le risque d'exposer ce qui me défini en premier lieu.
Et pourtant, en femme libre, j'ai l'habitude d'avancer le cœur a nu, tout comme mon corps parce que la Liberté est ma meilleure défense. Habitude que j'aimerais pouvoir maintenir aussi quand je rencontre des personnes capables de me faire vibrer. Mais c'est un tel risque.
L'équation d'une vie. L'équilibre entre le risque et le bonheur. Le déséquilibre de tout risquer pour le bonheur. La question insolvable. Le rire comme garantie ? Ou comme toile plus efficace que celle de l'Araignée ? Est ce juste la chaire qui est faible ou l'esprit qui cherche un peu de ce fameux "repos de la guerrière"? Est ce accepter l'autre ou renoncer à soi ? Arrêter de se battre le temps d'un soupir, est ce rendre les armes ou reprendre sa respiration ? La définition du courage n'est-elle pas d'avancer malgré la peur ? Parce que c'est ça. C'est là que le mâle blesse. La peur. Cette vieille comparse. N'était-elle partie et oubliée? Comment puis-je accepter qu'elle revienne maintenant, après tout ce temps ? C'est intolérable. J'ai tant lutté contre elle : il est hors de question que je lui laisse une place. Encore moins une voix aux chapitres de ma vie.
Je prends le risque. Je mise sur mon Insoumission pour me garder libre, même dans les sentiments. Allez, soyons folles. Il n'y a que comme ça que la vie vaut le détour.

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15 août 2015

L'heure du Désir

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« Une étude britannique révèle l’heure à laquelle le désir de l’homme et la femme est au plus haut pour un maximum de plaisir sous la couette. Soyez matinaux ! 05h48 du matin est l’heure à laquelle vous éprouverez le plus de plaisir en faisant l’amour […] » (source inconnue)

J’ai reçu ça en pleine nuit. 6h du matin : l’heure à laquelle je vois souvent le P’tit Lu. Je vous laisse imaginer l’expéditeur du message.

« on est plutôt bon, alors ».

Au final, il était devant ma porte à 6h15.

Il faisait froid ce matin. Dans ma chambre aussi. J’étais glacée. Il m’a suivi au fond de l'appart et s’est déshabillé. Tout entier. Ça m’a tellement surprise que je lui en ai fait la remarque. Il m’a dit qu’il en avait envie aujourd’hui. Je n’ai pas pu m’empêcher de rire un peu…

Il s’est approché du lit, nu, bandant. Je me suis assise sur le bord, pour pouvoir embrasser son sexe. Comme à mon habitude, je l’ai embrassé, enlacé de la langue, sucé, pris en entier dans la bouche, jusqu’à ce qu’il soit encore plus dure qu’en arrivant. Il a commencé à me caresser et la nuisette me gênant, je l’ai enlevé. Il s’est penché pour m’embrasser, sa main dans mes cheveux. Je l’ai attiré à moi, m’allongeant sous lui. Il a ri. De ce rire qui me rend folle.

On est resté un moment comme ça, s’embrassant, se caressant, me réchauffant. J’ai arrêté de trembler. Il a fini de me déshabiller, m’a mordillé le sein pendant qu’il me caressait la chatte. Puis il m’a pénétré. Juste un peu, juste pour que je gémisse contre sa bouche. Il s’est relevé, a pris dans une capote dans le tiroir. Pendant qu’il la sortait, j’ai recommencé à le sucer, en le caressant. Puis je me suis rendue compte qu’il attendait avec la capote à la main. Ah oui. C’est vrai. J’avais presque oublié !

Une fois qu’il s’est équipé, je l’ai ré-attiré sur le lit, dans la même position. Il m’a pénétré en même temps qu’il m’a embrassé. Son sexe dans le mien, sa langue avec la mienne. J’ai recommencé à gémir. Puis il s’est reculé, s’est appuyé sur mes jambes et a recommencé ses mouvements de bassin. Je me suis appuyée contre le mur pour ne pas tomber du lit. Il a finalement lâché mes jambes, a glissé une main sous ma nuque, m’a embrassé, pendant qu’on accélérait. Il a gémi contre mes lèvres et s’est relâché. Je n’arrivais pas à arrêter de le caresser. J’ai même continué à bouger les hanches. A contracter mon sexe autour du sien. En l’embrassant. Il n’arrêtait pas de rire contre ma peau. A tel point que j’ai fini par lui demander pourquoi il riait tant ce matin. Il m’a dit qu’il ne savait pas, qu’il était content. Qu’il était en week end (comme à chaque fois qu’on se voit……..).

Pendant notre rituel de la salle de bain, j’ai continué à l’embrasser, à le caresser. Sa peau attirait irrésistiblement la mienne. Puis je l’ai raccompagné jusqu’à la porte. Il m’a embrassé. Encore et encore. Il a fait quelque pas et il est revenu m’embrasser une dernière fois.

Ça m’a laissé une drôle d’impression, comme un goût de regret.

Le mien ou le sien ?

15 août 2015

Re-chut

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Je sais. Ça devait être la dernière fois. Mais il y a des choses que même moi je ne maîtrise pas. Peut-être d’ailleurs que je tiens autant à maîtriser la situation avec les autres hommes parce que je ne la contrôle pas avec lui. Ou plutôt je ne parviens à lui dire non. Un message, un appel, et mon loup émerge. C’est détestable. J’aimerais être capable de le renvoyer dans ses pénates. Lui dire qu’il me réveille et qu’il faut qu’il arrête. Et je l’ai fait, j’ai réussi. Mais dès qu’il me ré-écrit, mon loup proteste contre ma conscience. Je suis même partie à Paris, longtemps. Mais rien n’y fait. Il revient me voir. Et mon loup gagne.

Mais j’avais réussi. J’avais dit stop. Pour de vrai. Dans un message. Certes, c’était sur un coup de tête, un coup de colère, un coup de ras-le-bol dû à mon travail. Mais j’avais fait le grand saut. J’avais dit stop.

D’accord, j’avais eu l’impression de ne plus pouvoir respirer le lendemain matin. Mais ça m’avait passé. J’suis une guerrière, un peu de douleur ne m’effraye pas. Ne plus respirer non plus…

 

Ceci dit…

Le matin où il est passé, il s’est allongé habillé sur le lit d’ami, les bras au-dessus de la tête. Son ventre légèrement découvert par cette position a attiré mon regard. Il n’était là que pour une clope. Rien de plus. Mais ce ventre découvert, cette peau à portée de mes doigts… comment résister. J’ai d’abord glissé un doigt, attentive à ses réactions. Après tout, il n’était pas là pour ça. Il aurait pu m’envoyer balader. Il n’a rien dit. Je le sais pourtant très chatouilleux. J’ai continué à le caresser. Doucement. La texture de sa peau sous mes doigts était comme un rappel « tu vois à quoi tu as renoncé ». Je me suis encore rapprochée de lui. J’ai déposé mes lèvres sur son ventre, relevant un peu plus son pull. J’ai ressenti un tel soulagement au contact de mes lèvres sur son ventre. Comme un nœud qui se défaisait à l’intérieur de mon corps. Je crois même en avoir gémi.

J’ai glissé les mains de part et d’autre de son ventre, puis jusqu’à ses pectoraux. Toujours en l’embrassant. J’ai ouvert sa braguette. Cherchant son sexe. Je l’ai sorti de son boxer, à travers la braguette ouverte.

Il n’a pas bougé. Il m’a laissé faire. J’ai posé mes lèvres sur son sexe déjà dur. Il a baissé les bras, déboutonné son pantalon, l’a baissé, avec le boxer. Je l’ai pris tout entier dans la bouche, le suçant, glissant la langue dessus. Puis je me suis mise sur lui, à la recherche de ses lèvres. Je l’ai embrassé doucement, du bout des lèvres. Il a glissé sa langue sur la mienne, m’a caressé, relevé ma jupe.

Je n’avais pas pris la peine de me rhabiller entièrement. J’avais une jupe, mais pas de sous-vetement. Un préservatif dans la poche. J’ai sorti la capote, la lui ai mise et me suis assise sur lui. J’ai savouré la sensation de son sexe à l’intérieur de moi. J’ai bougé légèrement.

« Attend. Ça fait longtemps. Vas-y doucement ». Je me suis immobilisée, penchée en avant, pour l’embrasser. Il en a profité pour bouger les hanches, faire bouger son sexe, me soutirer un autre gémissement.

« c’n’est pas du jeu, tu m’as dit d’y aller doucement… »

Il a ri contre mes lèvres. Oh my stars. Que j’aime ce rire. Je me suis assise à nouveau sur lui, bougeant les hanches. Après tout, il l’avait un peu cherché. Je me suis penchée à nouveau, continuant à bouger, l’embrassant pendant que le plaisir montait.

« attend. »

« non ». A mon tour de rire. Contre ses lèvres entrouvertes et gémissantes. Puis il s’est contracté contre moi. Avant de se relâcher. Je l’ai embrassé dans le cou. Et un dernier coup de rein. Déconnons pas non plus.

Nous venions de replonger. Un mois et demi d’abstinence foutu en l’air.

Nous avons discuté pendant qu’il se rinçait, comme à notre habitude. Je l’ai raccompagné à la porte. Il a dit qu’il m’écrirait dans la semaine. Je savais que c’était faux. J’ai dit « ok ».

J’avais rechuté.

21 juin 2015

C'etait une belle... Aventure

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C’était une belle…
… aventure
Même les bonnes choses ont une fin. Et parfois on oublie qu’elles n’étaient pas toujours « si bonnes que ça ».
Voilà c’est dit.
Allez. Une dernière histoire. Et puis peut être une histoire qui aurait pu être.
Soyons fou, cette fois, je m’adresserais directement à P’tit Lu. Une dernière folie, qui restera « à Vegas », comme le reste de l’histoire.
Cette nuit-là, le travail avait été horrible. Enchainer les 5h de routes dans la chaleur étouffante de début juin puis les 8h de taff semblait déjà être éreintant. Et le taff avait été horrible.
En arrivant sur le parking à 5h30 samedi matin, la journée avait été longue. Quelque chose comme 22h debout. Avec une poignée d’heure de sommeil, puisque j’avais passé toute la nuit ou presque au téléphone avec toi. Appels, texto, photo dénudée…
Et là, le drame, je ne trouve pas mes clés, mes affaires tombent dans la poussière, puis la bouteille d’eau. J’étais épuisée. Littéralement.
Bien sûr, occupé par ton propre travail, impossible de te joindre. Mais bon. J’n’étais pas surprise, juste trop fatiguée pour essayer de comprendre.
Lorsque j’arrive enfin à passer la porte de l’appart, je n’avais qu’une idée : prendre une douche avant de rejoindre mon lit. Et ne plus jamais me relever ! Je n’étais pas dans mon lit depuis moins 1 min que tu finis par me répondre. Par discuter. J’avais attendu ça toute la nuit et tu réagis quand enfin j’peux dormir. Qu’à cela ne tienne, ça faisait un mois qu’on n’avait pas pu se toucher, le sommeil allait devoir attendre. Des négociations âpres s’en suivent. Non pas pour que tu viennes, mais pour que tu prennes un peu le temps malgré ton empressement. Nue dans mes draps, j’espérais franchement que tu viendrais mais j’étais trop fatiguée pour céder. Lorsque tu m’as rejoint dans le lit, j’n’en pouvais déjà plus d’excitation. Nos joutes verbales valaient bien nos préliminaires. Sans attendre, tu as glissé une main sous la couette, pour venir tester l’humidité de mon sexe. Visiblement satisfait de ton effet, tu m’as doigté, interrompant une phrase en plein milieu, avec ce regard qui dit « vas-y, continue de parler, j’t’écoute ». Je me suis allongée sur le dos, plus à l’aise pour sentir tes doigts et continuer à discuter. Prenant sans doute ce geste pour une invitation, tu t’es glissé sous les draps, pour aller caresser mon sexe de ta langue, bien trop affutée, je dois l’dire. J’ai été obligée de me taire. Ça t’a d’ailleurs fait rire, comme toujours. Contre ma peau, c’est un réel délice. Tu as sorti la tête de sous les draps, et tu m’as demandé si tu pouvais prendre un de mes jouets. J’ai tendu la main vers le tiroir le plus proche et en ai sorti un vibro. Les yeux pétillants, t’es retourné sous les draps. Ton jeu de langue, de doigts et maintenant le vibro. J’ai eu l’impression de planer. Ton corps contre le mien, tes mains sur mon corps. Tout était en place. Je finis par t’attirer à moi. Pour t’embrasser. Te relever. Te déshabiller, un peu. Accéder à ton sexe. Le porter à ma bouche. Enfin. Déjà dur et dressé, comme toujours. Jeu de langue, de suçions. Mais pas trop longtemps, que tu ne sois pas trop excité pour la suite. Puis je sors un préservatif, te le mets. Je me retourne, cambrée, pour que tu puisses me pénétrer tout mon saoul. Accroché à mes hanches, tes coups de bassin m’entrainent rapidement à nouveau dans un état second. Je joue à mon tour avec le vibro, pendant que ton sexe me pénètre, encore et encore. Puis tu glisses un doigt entre mes fesses. Puis deux. Avant de glisser ton sexe. La sensation est toujours autant exquise. Exempte de douleur. Ton sexe est fait pour ça. Tes allers-retours se sont calmés le temps que mon corps se détende. Puis au son de mes gémissements, tu accélères à nouveau. L’orgasme arrive. La stimulation double entre le vibro et la sodomie est redoutable d’efficacité. Je me détends et te sens te détendre aussi, avant de te retirer. Je reste un instant allongée sur le ventre, reprennant mon souffle. Puis je me lève et te rejoins dans la salle de bain. Pour te regarder effacer toute preuve de ton passage entre mes cuisses. Notre badinage reprend, comme si nous ne venions pas de coucher ensemble et je te raccompagne à la porte, tu te penches pour m’embrasser et comme à mon habitude, je me colle de tout mon corps contre toi. Une dernière caresse, en somme.
On décide de se voir pour ta prochaine garde postée seul.

Voilà comment ça aurait pu se passer :

Tu m’appelles. Je te rejoins. Jupe et t-shirt léger, sans sous-vêtement. Pendant que je conduis, on s’appelle. Sur le chemin, je commence à me caresser les seins. Tu m’entends gémir lorsque je commence à me caresser le sexe, tripoter le clito. Je te donne des consignes très simples : avoir le sexe déjà dur et sorti par la braguette dès mon arrivée. Pour que je puisse me pencher et déposer un baiser rapide sur ton sexe avant de t’embrasser. Je te mets un peu au supplice en faisant durer les caresses et les baisers, sans oublier de te branler lentement. Rapidement, tu me dis d’arrêter mon jeu de main. J’en profite pour sortir une capote, te la tendre. Je me retourne pour me mettre dans une position explicite, les mains sur le capot de la voiture. Tu glisses un doigt, puis deux et me sentant particulièrement humide, tu t’enfonces en moi. Après quelques aller-retour, tu te retires, écartes mes fesses et me lèche, lubrifiant pour le passage pour ton sexe. Tu te glisses à l’intérieur de moi, me faisant gémir et me cambrer. Après quelques aller-retour je me redresse et tu glisses tes mains sous mon t-shirt, le relève et saisi mes seins à pleines mains. Je passe un bras derrière moi pour te caresser la nuque et me retourne légèrement, à la recherche de tes lèvres. Lorsque je me penche à nouveau tu lâches mes seins pour t’accrocher à mes hanches, le temps d’une brève accélération des coups de reins puis tu te relâches. Au moment où tu te retires, je me retourne et t’embrasse, pressée contre ton corps. Surpris par ce mouvement inhabituel tu restes contre moi, les bras légèrement écarté de nous, me laissant libre de glisser mes doigts sous ton pull. « Maintenant, on a 45min pour se disputer et te laisser reprendre ton souffle. J’ai pleins d’idée d’activité pour t’occuper. »

 

15 mars 2015

I'm "back"

Un peu plus de deux ans. C’est une longue absence. Il faut dire que j’ai été pas mal occupée. Et que j’ai trouvé d’autres formes de catharsis.

Ceci dit, j’ai repris … La chasse … ok, sur un terrain de chasse où le gibier souhaite être mangé, un peu comme un fast food du sexe. Mais parfois, le corps veut ce que le corps veut et ce n’est pas moi qui vais me plaindre de tous ces hommes disponibles.

Et pourtant, non, ce n’est pas d’eux dont je parlerai. Pour mon retour, j’ai pensé à quelqu’un de spécial. Je l’appellerais P'tit Lu. S’il lisait encore le blog, sans doute pourrait-il apporter une version différente de ce que je vais raconter. Mais comme ce n’est pas le cas, je vais pouvoir glisser autant de fiction que je le souhaite. Je connais P'tit Lu depuis maintenant quoi, 3 ans ? ça doit être ça. Plus jeune que moi de quelques années. Un jeune loup foufou. C’est l’histoire classique de la nana un peu blasée des mecs qui rencontre un amant vraiment … palpitant. Je crois que c’est le terme le plus approprié. Palpitant. Un contact, un frôlement, une pensée et mon cœur s’emballe, mon bas-ventre se contracte.

Je parlerai aujourd’hui de sa dernière visite. Il travaille de nuit et trouve parfois la liberté de passer une petite heure dans mon lit.

Cette fois, contrairement à son habitude, je n’ai pas reçu d’appel mais j’ai été réveillée par la sonnerie de l’interphone.

« Oui ?
- Ton téléphone est sur répondeur, tu m’ouvres ? »

Aussi simple que ça. Il arrive, m’embrasse. Il était déjà passé et avait sonné 30 min auparavant, sans réponse de ma part. Pensant que j’étais peut être avec un autre amant, il était reparti. On se dirige vers la chambre, je vérifie mon téléphone et vois 11 appels signalés par la messagerie vocale. 11 appels, rien que ça. J’vous avoue que j’ai bien souri, j’ai même éclaté de rire, mais dans ma tête (il parait que les hommes ont un ego fragile). Entre les appels, les deux passages et l’insistance sur la sonnette, je crois qu’il avait très envie de passer. Quoi ? On peut aussi se satisfaire des petits détails !

Je me glisse sous la couette, encore chaude et il me rejoint. Presque totalement habillé. Je me cale contre lui, jouant avec les poils sous son nombril, le caressant. Quand mes doigts s’égarent sous ses côtes, il frissonne, mais ne bouge pas. « Désolée, j’oublie toujours que tu es chatouilleux». Il sourit, ne me dit ni d’arrêter ni de continuer. Je m’approche de lui en l’embrasse. Du bout des lèvres. Pendant que je glisse mes doigts sous son nombril et suit le chemin doux jusque sous son pantalon. Qu’il a déboutonné. Je rigole et lui demande si c’est parce que je galère toujours avec sa ceinture, il baragouine une réponse contre mes lèvres. Puis il soupire quand mes doigts passent doucement sur son sexe, déjà dur. On continue comme ça. Du bout des lèvres, du bout des doigts. Il ne bouge presque pas, ne me touche pas. Au bout d’un moment, je lui demande s’il veut qu’on continue, parce qu’il est étrangement passif. Avant qu’il ne réponde, son téléphone sonne. Il doit partir. Pour lui donner envie de revenir, je descends jusqu’à son sexe et l’embrasse, enroule ma langue, avale son sexe, le suce, le suçote. Il soupire. Je lui demande s’il pense pouvoir revenir vite. « je ne sais pas trop. Pourquoi ? » « parce que je compte bien te laisser partir avec une gaule d’enfer. Pour que tu veuilles revenir » « Si je dois être en galère à ce niveau là, tu le seras aussi ». Autant il avait été passif jusque là, autant là, il commence à m’embrasser avec plus de fougue. Il glisse sa main entre mes cuisses, me caresse, pendant que de l’autre main, il caresse mon sein. Il glisse un doigt puis deux, les ressort mouillés et s’en sert pour me caresser le clito. Il me maintient allongée contre lui, immobilisée tant par ses doigts qui me fouillent que sa main qui malaxe mon sein ou sa langue sur la mienne. Je ne peux que gémir sous ses caresses. Doucement, mais surement, il glisse trois doigts, puis quatre à l’intérieur de moi. Il atteint un point sensible et je me cambre de plaisir. Puis il glisse son petit doigt humide entre mes fesses, caresse l’orifice avant de le glisser à l’intérieur. Il continue ses mouvements de doigts et de main, mes gémissements devenant de plus en plus fort et haletant. Il ressort son petit doigt et passe à l’annulaire, m’embrassant toujours et son pouce stimulant mon clito. Puis il glisse son majeur, ne changeant rien d’autre. Je me cambre encore plus et accompagne les mouvements de sa main. Inutile de préciser à quel point mes gémissements sont alors devenus erratiques. Il glisse un deuxième doigt. Il me lâche, se redresse et utilise ses deux mains. Une entre mes fesses et une qui joue avec mon clito et mon point G. Je passe une main dans ses cheveux, sur sa nuque, retrouve un peu mes esprits « tu ne devais pas partir ? ». Il rigole. Je lui demande s’il n’a pas encore une ou deux minutes pour qu’on aille jusqu’au bout. J’accompagne ma question par un jeu de langue sur son sexe. « ça sera rapide de toute façon ». Je prends un préservatif, l’ouvre et le lui tend. Il l’enfile et se glisse derrière moi. Je me cale sur un coude pour pouvoir tripoter mon clito tranquillement. Il glisse encore un puis deux doigts entre mes fesses puis me pénètre. Je sens son sexe s’enfoncer en moi, doucement mais sans s’arrêter. Les préliminaires étaient tellement bons qu’il n’y a aucune douleur, aucune brulure. Juste le plaisir de la pénétration, de son corps contre le mien. Il s’accroche à mes hanches et s’enfonce de plus en plus vite en moi, plus fort, mes fesses claquent contre ses hanches. Il s’accroche à mes épaules et je me redresse légèrement, en me cambrant pour qu’il reste en moi. Il accentue ses mouvements. Quand il commence à saisir mes cheveux, je proteste. « Je ne suis pas un bourrin, je ne vais pas te faire mal ». Je le laisse faire. Il les caresse, les enroule autour de sa main mais ne tire pas. Ses mouvements se font plus rapides, tout comme mes doigts jouant avec mon clito. Puis il se relâche, lâche mes cheveux, me caresse les épaules, le dos, les hanches, tout en continuant de léger aller-retour. Puis il se retire, enlève le préservatif (il n’aime pas la façon dont je le lui enlève, en tirant dessus… allez savoir pourquoi…), s’en débarrasse. On se dirige vers la salle de bain, il se lave les mains, le sexe. C’est en quelque sorte notre rituel post-sexe, on discute dans la salle de bain. De tout et de rien. Puis il part, je le raccompagne à la porte, il m’embrasse et s’en va.

Nos entrevues sont rarement longues, il arrive parfois que je parte sur le terrain avec lui. Mais c’est une autre histoire. En tout cas, il est l’un des meilleurs amants que j’ai connu et pourtant il est jeune, son sexe n’est pas une énorme batte, il ne m’arrache pas les cheveux en me disant de crier son nom. Nos rapports sont loin des stéréotypes attendus et pourtant, « oh my stars » j’vous jure que c’est un putain d’amant.

 

 

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26 février 2013

Tribadisme Nocturne à l'Hôtel Californic... action !

Mais à peine dehors, le besoin de fuir diminue. Je m’accoude à la coursive. Les odeurs me ramènent dix ans en arrière. Il ne manque que le fumet d’une clope pour parfaire l’ambiance. Les bruits de la nuit ont aussi remplacé ceux de la journée… Je reste un moment, à regretter de ne pas avoir de clope. À ne rien faire. De toute façon, tant qu’ils squattent mon pieu, j’peux difficilement faire autrement qu’attendre. Peut être que le bar est encore ouvert. Ou que j’irais me baigner. Ou que je resterais là à rien faire, juste, contempler et rire à l’idée de ce séjour pour le moins inattendu.
« Un sous pour vos pensées »
Je tourne la tête, MlleX est là. Un seau à glace, une bouteille en dépassant et trois verres.
« J’me disais que j’me grillerais bien une clope »
Elle me tends son chargement, prend dans la poche de son peignoir un paquet, un briquet et me les tends. Je prend ce qu’il me faut, lui rend son paquetage, m’accoude à nouveau et allume la clope. Le vent, bien sur, se lève à ce moment là et éteint systématiquement la flamme. Elle se rapproche, ouvre un pan de son peignoir pour m’abriter. Sa nuisette noire la met particulièrement en valeur. Ses seins sont parcourus de frissons, qui finissent par la faire pointer. J’arrive enfin à mes fins, me redresse, clope au bec, allumé.
« Tu as l’air de préparer une bonne soirée… »
Je ne pensais pas que cette petite phrase la ferait rougir. Puis je sais pas, quelque chose passe sur son visage, elle relève la tête, me regarde droit dans les yeux.
« Je pensais venir dans ta chambre, je pensais vous y trouver, avec Al. »
Ah. Rien que ça. Je la regarde, tire sur la clope. Le voir entre la pénombre et la fumée blanchâtre rend l’instant un peu… fantasmagorique. Comme je ne dis rien, elle ajoute :
« il m’a dit que tu ne serais sans doute pas contre, mais j’ai pas compris pourquoi, il m’a parlé d’un nœud de papier cadeau »
Elle me montre son poignet, noué d’un ruban. Je continue à la regarder sans rien dire.
« Et si on allait boire cette bouteille dans la piscine ?
- l’eau va être glaciale…
- c’est l’idée. Le champagne nous tiendra chaud. »
Elle a l’air effaré à cette idée, et ça lui va bien. Je commence à descendre, elle me suit. Arrivées à la piscine, elle se met à rire.
« j’ai l’impression d’avoir 14ans. »
Ca tombe bien, c’est l’âge de toutes les expériences. Et concrètement, j’ai jamais touché une nana. Vaut mieux qu’on ait 14ans. On sera à égalité.
Non, effectivement, c’est pas ce que je lui ai répondu.
« On est deux »
Elle tombe son peignoir, je ne garde que mes sous vetements. Elle garde sa nuisette. Je m’assois au bord de l’eau. Déjà qu’elle était froide en fin d’aprèm, là, c’est comme se plonger dans de la glace.
« ok, peut être que c’était un peu trop oser de vouloir se baigner »
A son tour elle plonge les jambes, je vois la chaire de poule remonter sur tout son corps.
« oui, peut être, mais boire un verre au bord de la piscine, c’est quand même délicieux »
Elle débouche la bouteille, nous sert un verre chacune.
On trinque.
« Aux absents »
On boit en silence, je crois que ni l’une ni l’autre ne sait trop comment amorcer le truc.
Puis du bout des doigts, elle me touche la main. Remonte le long du bras, passe sur mon épaule, descend dans le dos, en suivant la bretelle, continue jusqu’à l’agrafe, descend le long de la colonne. Elle commence à m’embrasser l’épaule. Je suis restée immobile. Pas tellement figée, ou quoique ce soit, mais plutôt comme pour ne pas la faire fuir. Ses doigts sont comme des papillons de partout. Légers. Agiles. J’en perds le compte, je ne sais même plus où elle me touche. Je sens ses lèvres qui passent dans mon cou, sa langue qui trace une ligne de feu. Je tourne la tête et on s’embrasse. Ses doigts ne s’arrêtent pas, les miens refusent toujours de bouger.
« j’ai quand même vraiment froid, et si on rentrait ? »
Une chance de me reprendre et d’agir.
« tu as raison, c’est pareil pour moi.
- on reviendra »
Elle me glisse ça en m’embrassant encore l’épaule.
Comme une promesse. À mon tour de frissonner.
« il y a du monde dans ma piaule
- pas dans la mienne »
On se dirige vers sa chambre. Concrètement, je pense que je suis devenue bleue tellement j’ai froid. Je suis sûre qu’on va perdre des morceaux de nous un peu partout. En mode schtroumpfettes zombifiées. Ben si, je l’ai dit. Ça casse l’ambiance, hein ?

Pour rejoindre son nid, il nous faut prendre l’ascenseur. On n’est pas les seules à monter, une troisième demoiselle est là. Elle nous regarde, dans notre accoutrement si léger. . Rapidement, un petit sourire énigmatique flotte sur ses lèvres. Ses grands yeux d’obsidienne. Ses long cheveux virevoltant autour de nous comme de la mousseline électrisée. Sa robe légère verte pâle. Sa peau chaudement dorée. Et ce sourire. Papillon d’Obsidienne. L’ascenseur sonne, les portes s’ouvrent, elle sort, se retourne, nous dit d’un ton enjoué « J’espère que vous vous amuserez bien » Les portes se referme sur son déhanché.
Dès que l’appareil repart, elle me regarde, ri, commence à dire une phrase. Je franchis la petite distance qui nous sépare, me plaque contre elle, une main dans ses cheveux, et je l’embrasse. Je ferme les yeux et Papillon d’Obsidienne se mêle à MlleX, leur odeur mélangée est indéfinissable, m’excite jusqu’au plus profond de mon ventre. Elle reste surprise un instant et me rend enfin mon étreinte, tant bien que mal, vu son paquetage. Je remonte sa nuisette, simplement pour pouvoir effleurer librement sa peau pendant que nos langues se frottent elles aussi l’une à l’autre. Le « ding » de l’ascenseur nous surprend, nous arrête, et on sort, un peu fiévreuse, un peu hâtives.


On arrive (enfin) à sa chambre, elle pose le saut et son contenu sur le sol de la salle de bain, se débarasse manu militari de ses affaires et se jette dans la douche.
« je suis en train de mourir de froid »
Voyez, j’suis pas la seule. Pour une idée à la con, c’était une idée à la con…

Mais. En voyant son regard. L’invitation à prendre une douche chaude avec elle. Je me dis que, bon, c’était peut être pas une si mauvaise idée que ça. Oui, la douche est une récurrente, mais je n’en suis jamais ou presque à l’initiative…
Des que je me glisse avec elle, elle s’approche, recommence. Elle défait mon soutif (oui, je suis rentrée telle quelle sous le jet d’eau). Mes doigts réagissent enfin, entreprennent de faire descendre les bretelles de sa nuisette. Le premier contact m’électrise. Elle frissonne dès que je la touche (faut dire que je dois avoir les doigts gelés). La douceur de sa peau est comme une invitation à la toucher de partout. La nuisette lui colle à la peau, comme pour m’obliger à le faire. Elle ne bouge plus, me laisse faire. Je libère ses seins, un par un, les prenant tour à tour dans ma main, en coupe, pour le porter ensuite à ma bouche. Je les titilles du bout de la langue sur le bout du téton. Puis je les suçote, pas vraiment calmement, fini même par les mordiller. Puis je descend encore plus bas, la déshabillant progressivement. Chaque morceau de peau ainsi dévêtu est embrassé. Arrivée à son nombril, je m’y attarde un instant, à genoux devant elle, les mains jouant avec ses fesses, embrassant son ventre. Puis la nuisette mouillée fini enfin par tomber. J’embrasse le bas de son ventre, son pubis, puis elle me fait remonter. M’embrasse. Me caressant.
Bizarrement, on a arrêté de trembler de froid.
Elle sort de la douche, me tend une des serviettes. Elle se sèche, lentement, ne me quittant pas des yeux. J’aimerais dire que j’ai été galante, ou je sais pas quoi, mais la vérité, c’est que je la dévore du regard. Sa peau mouillée, les mouvement de son corps, la serviette sur ses seins, je suis hypnotisée.
Elle se rapproche, me prend la serviette des mains, ri, commence à me sécher, la serviette devient l’intermédiaire de ses caresses. Une goutte d’eau coule le long de mon cou, commence à descendre entre mes seins. Elle se penche et du bout de la langue la cueille, remonte lentement jusqu’à mon oreille, glisse sa main dans mes cheveux, me mordille le lobe de l’oreille.
« Suis moi »
Un peu ahurie, je prend ce qu’elle me tend, me déshabille totalement, me sèche. Quand je sors, elle s’est glissé sous la couette, un verre à la main.

« je t’en ai servi un autre »
Je la rejoins, tombe la serviette et me faufile aussi sous la couette.
« j’ai une idée, allonge toi »
Je m’exécute (oui, il semblerait qu’il soit plus facile d’obéir à une femme, étrange, hein ?)
Donc je m’exécute, elle ôte la couette. Et verse lentement un fin filet de champagne. Elle commence par laper le liquide sur mon ventre, dans le nombril, avant de remonter doucement jusqu’aux seins, de prendre une petite gorgée de champagne, sans l’avalée, elle aspire mon téton, qui se retrouve dans sa bouche pétillante. Elle avale puis me mord. Suffisamment fort pour me faire gémir. Ses doigts agiles parcourent mes cuisses, avant de remonter jusqu’à mon entre jambe. Elle en caresse la surface. Effleure les lèvres. Deux doigts continuent à caresser les lèvres pendant que le majeur passent entre elles. Les écarte juste un peu. Remonte le long de la fente, qu’elle trouve déjà bien mouillée, pour frôler le clito, l’exciter, le titiller. Sans appuyer, sans être oppressante. Puis les deux autres doigts rejoignent le majeur, et commencent à branler le corps du clito. Doucement. Fermement. Pendant que le majeur continue à travailler la tête. Pendant ce temps, on s’embrasse, je lui caresse les seins, mais pas plus que le reste, ses épaules me vendent du rêve. Le velouté de sa peau. Sa chaleur. Son odeur. J’aime passer mes mains sur elle, comme si je modelais son désir. Ma langue, aussi, s’égare souvent ailleurs que sur la sienne.
Timidement, je commence aussi à descendre une des mains. À me diriger vers son sexe. À imiter ses mouvements. Caresser l’extérieure. Un doigt qui la frôle. La pénètre légèrement. Avant que les deux autres se joignent à la danse.
Elle rit.
« tu apprends vite »
Sans doute voit-elle à mon hésitation que je ne comprends pas le message.
« je suis ta première, j’en suis sûre »
Démasquée.
« dérangeant ?
- pas le moins du monde »
On continue entre caresses, embrassades, jeu de langue contre jeu de doigts… le plaisir monte, je la sens se dilater sous mes doigts, son bassin bouge de plus en plus perceptiblement.
Puis elle se met sur moi. Nos sexes se frottent l’un à l’autre. La sensation est vraiment nouvelle. Chaude. Humide. Excitante. Elle se saisi de mes seins et j’ai comme un flash, me revoyant à sa place, au dessus d’un homme. Le spectacle est … délicieux. Je vois ses seins bouger, en rythme avec son bassin, sa tête renversée en arrière, ses cheveux cascadant autour d’elle. Je la caresse, ses bras, ses épaules, son cou, son visage, j’effleure ses seins du dos de la main, jouant avec le téton entre mes doigts. Elle se penche, m’embrasse, nos deux poitrines collées l’une à l’autre.
Ses cheveux me caressent le visage. Comme des plumes. Comme des ailes de papillon. Je repense à la fille de l’ascenseur, n’essaye pas de la chasser, ça ne servirait à rien. Son souvenir et les caresses de MlleX m’envoient dans un autre monde, ou tout ce que je ressens, ce sont ses doigts, ses baisers, ses cheveux me rendant folle à me frôler ainsi de partout. Il me semble me rendre compte qu’elle descend de plus en plus, j’ouvre les yeux, la voit s’attarder sur mon ventre, puis elle lève les yeux et nos regards se croisent entre mes seins. Elle relève juste un peu la tête, je vois son sourire, un peu victorieuse, et elle continue sa descente. Ses doigts virevoltent sur mes jambes, mes cuisses, les pince légèrement aux endroits les plus sensibles.
Elle commence à me lécher, doucement, comme elle l’avait fait avec ces doigts, mais sa langue s’attache plus rapide à me titiller le clito. Du bout de la langue. Affutée. Elle le contourne, lui tourne autour, passe dessus, avant de le prendre avec ses lèvres, de le sucer, tout en continuant à jouer de sa langue. Elle appuie dessus, l’aspire, appuie dessus, l’aspire. Puis le mordille.
Elle bouge légèrement et je sens ses doigts qui me pénètrent pendant qu’elle continue à me mordiller. Le plaisir est à son comble, je sens mon cœur qui bat plus vite et plus fort. Ses doigts trouvent un point encore jamais toucher et je ne peux pas m’empêcher de gémir. Elle accentue ses mouvements, doigts et langue parfaitement synchroniser et je finis par jouir, presque par surprise. Elle continue malgré tout ce qu’elle fait, plus calmement, me lèche lentement, retire ses doigts. Doucement, elle remonte, continuant de me lécher. Je tend la main et mes doigts trouvent ses cheveux. Doux. Chaud. Fou. Arrivée entre mes seins, elle s’en saisi, les caresses, les triturent un peu, me regarde à la dérobée, remonte jusqu’à mon cou. De la main dans ses cheveux, je la dirige jusqu’à ma bouche, et je l’embrasse. Elle se met sur moi, se redresse, pose une main de chaque côté de ma tête, me regarde, franchement cette fois. Même à travers l’obscurité et ses cheveux en désordre, je peux voir le sourire narquois qui s’affiche sur son visage. Elle fini par rire aux éclats, se redresse encore, passe ses mains dans ses cheveux, les secoue, les relève, puis reste comme ça, les mains dans la nuque, son sexe contre le mien, ses mouvements de bassin les frotte l’un contre l’autre. Je tends les mains, saisi ses seins, les caresses à pleine main, passe sur ses côtes, elle rit un peu plus, se contracte. Elle est chatouilleuse, mais ne se débat pas. Se laisse chatouiller et frissonne sous mes doigts. Elle est magnifique. Comme si mes pensées lui parvenait, elle ouvre les yeux, me regarde, et je saisi ce que je n’avais pas encore remarqué. Elle est belle. Belle et indomptable. Le nœud à son poignet me rappelle que Al voulait m’en faire cadeau. Je ne crois pas qu’il aurait pu imaginer qu’elle soit si magnifique et si impétueuse.
Elle plante son regard dans le mien, me prend les mains, s’appuie dessus et accentue les mouvements de bassins. Je n’avais jamais pratiqué le tribadisme, mais elle oui, visiblement. Elle finit par bouger de plus en plus vite. Ses jambes font des mouvements qui ressemblent à une danse, elle les ressert, les ouvre, les ressert, les ouvre. La voir m’obnubile. Je ne peux rien faire d’autre que la regarder, la dévorer des yeux, et apprécier les sensations qu’elle me procure. La tête penchée en arrière, ses cheveux cascade jusqu’à ses fesses. Elle sert encore ses mains sur les miennes, son souffle s’accélère et ses gémissements deviennent plus rauque. Elle fini par bouger plus lentement, me lâche, se penche sur moi, pose sa tête dans mon cou. Son souffle est haletant, irrégulier et fort, mais le plus fou, c’est son cœur. Calé ainsi contre moi, je sens son cœur contre ma poitrine. Palpitant affolé qui commence à ce calmer. Je lui caresse le dos, les fesses, le cou. Nos cheveux se mêlent sur l’oreiller, ses doigts jouent avec. Je ne sais pas combien de temps nous restons comme ça, à se calmer, se caresser et profiter de l’instant chaud et intime qui est le notre.

18 février 2013

Bonne nuit à l'Hôtel Californication

On arrive au bar, Al n’y est pas. Dans un sens, j’ai presque envie de dire « ouf ». On n’a pas discuté de coucher ou non avec d’autre personne. Concrètement, j’n’ai jamais envisagé une exclusivité quelconque. Il ne me semble pas que lui non plus. Mais je préfère éviter deux mâles en train de rouler des mécaniques, ou un truc du genre.
Les autres collègues de taff nous regardent quand même un peu trop intensément. Moui. Le retour au pays sera peut être rude. Avec un peu de chance, nous adopterons tous la doctrine de P’tit Lu, « ce qui se passe à Vegas reste à Vegas ». Et puis, advienne que pourra, je m’occuperais de ça quand (et si) le problème se présentera.
On discute de tout et rien, autour d’un verre. Al arrive, accompagné d’une femme, extérieure à notre groupe. Il me regarde avec un petit sourire, glisse un bras autour des épaules de la nouvelle venue, se penche et l’embrasse dans le cou. Elle rit, se dégage doucement de l’étreinte, lui fait un signe de la main et s’en va.
« Elle a aimé notre séance de baignade, elle m’a attendu devant ma porte. »
Je souris. Les grands esprits se rencontrent.
Les autres échangent des regards entendus. On passe désormais officiellement pour des salopes. Enfin, moi, c’est sur, j’aimerais juste croire que lui aussi ! Je le regarde, un grand sourire sur le visage et lui balance un : « Allez, viens ma p’tite salope, on va manger » Quoi ? J’allais pas rater l’occaz, quand même !! J’pousse même le vice jusqu’à lui claquer les fesses. Il proteste, sans trop de convictions et c’est le signale de départ, on quitte le bar pour le resto.
La soirée est plutôt sage, on squatte le bar de l’hôtel. L’inconnue, que j’appellerais MlleX, jette des œillades interessées sur Al, qui les lui rend.
« J’suis sûre qu’elle me mange dans la main, un plan à 3, ça te dit pas ? Un p’tit cadeau pour tout ce que tu me fais
- tu crois que les femmes sont des objets à offrir ? Tu vas lui mettre un nœud rose autour du cou ? Et du papier cadeau ? »
Il rit. Forcément. Mais c’est pas ma faute, à ma décharge, c’est sorti tout seul, spontanément.
« Tu pourrais m’offrir un homme, à la limite. »
Il ne répond pas. Un sourire aux lèvres, il me regarde.
La soirée se passe, sans trop de remous.
Je rentre dans la chambre, un mot m’attend sur le lit, avec un petit paquet. Il est écrit « laisse la porte ouverte ».
J’ouvre l’emballage, déplie l’étole.
Un frisson me parcours : qui a écrit le mot ? Al ? Bo ? Quelqu’un d’autre ? Pas de signature, et je ne connais pas l’écriture. Femme ou homme, impossible de le savoir. Quoi ? Quitte à être compromise autant l’être pour une bonne raison, à plus forte raison quand c’est aussi… oh put*in, ça me contracte tout le bas ventre rien que d’imaginer ce que ça pourrait donner…
Je me déshabille, choisi une tenue pour ce soir, nuisette, bas, porte jarretelle, et pas de dessous. J’entrebâille légèrement la porte, la bloque avec le premier truc qui passe par là.
Je m’allonge sur le lit, noue le foulard sur mes yeux.
Me rendant compte que je suis sur le qui-vive et à l’écoute du moindre son, je décide de commencer à me caresser. En évitant les zones trop érogène, je me caresse l’intérieure des cuisses, les seins, le cou, le dessus du sexe, sans aller jusqu’au bout. De légers gémissements commencent à s’échapper de moi, me distrayant suffisamment pour que je n’entende pas la porte grincer.
C’est son odeur qui m’a fait prendre conscience que je n’étais pas seule. L’odeur du gel douche de l’hôtel m’empêche de deviner de qui il s’agit. Des doigts me caressent le long des jambes, jusqu’en haut des bas, soulèvent légèrement la nuisette, un soupir échappe au visiteur lorsqu’il constate l’absence de dessous. Un doigt passe sur mon sexe, se glisse furtivement à l’intérieure, nouveau soupir.
Je reste immobile. Être privée de la vue me permet une concentration accrue sur les caresses. Les mains sortent mes seins de leur étreinte de tissu. Me caressent les cheveux. Les lèvres. J’ouvre la bouche, suçote les doigts qui s’y sont insérés. Ils jouent avec ma langue. J’entend un bruissement près de mon visage. L’odeur musquée d’un homme. Les doigts se retirent, un sexe les remplace. Je le suçote de la même manière, ma langue en taquine le bout, avant de glisser sur toute la longueur, de remonter vers le gland. Mes doigts se joignent à la danse, le branlant doucement. Puis je la rentre en entier dans ma bouche, la langue toujours cajoleuse. Je réalise qu’il n’est pas aussi large que Bo. Je ne parviens pas à savoir. La curiosité ajoute une touche de piment, qui titille ma tête tandis que les mains titillent mon entrejambe.
C’est à ce moment là que je réalise qu’il y a trop de mains sur moi. Une mains sur mon épaule, une qui me caresse le sein. Et une entre mes jambes.
La partie se jouent à plusieurs. Serait-ce Al qui est venu avec MlleX ? Comme pour répondre à cette question, les mains entre mes jambes s’arrêtent, je sens un poids se poser sur le lit, je sens une bouche qui m’embrasse à l’intérieur des cuisses. Juste au creux du genoux. Une vague de frisson remonte jusqu’à ma gorge, j’arrête de sucer l’inconnu pour pouvoir rire. Je m’allonge sur le dos et savoure les baisers qui remontent le long de la cuisse. La barbe participe à rendre cette pratique délicieuse. Deux hommes.
L’inconnu abandonné à son sort monte à son tour sur le lit, glisse un genoux de chaque coté de moi, guide mes mains pour qu’elles resserrent les seins, pendant que ses mains à lui soutiennent ma tête pour qu’elle aille à la rencontre de son sexe.
Pendant ce temps, l’homme à la barbe à glisser ses doigts à l’intérieure de moi pendant que sa langue s’agite sur mon clito.
Je me dégage doucement des mains de l’inconnu qui m'enjambe, pour pouvoir apprécier et gémir autant que je veux. Il me laisse faire (encore heureux, hein ?) et comme je lâche aussi mes seins, il prend le relais. Je commence à rire.
« pourquoi tu ris ?
- j’ai pas le droit de rire ?
- si, mais pourquoi ?
- c’est juste… magique. Enorme. Incroyable. Vous êtes fou.
- dixit la nana qui se bande les yeux et laisse des inconnus entrer dans sa chambre »
Les deux ont parlé. Le mystère est levé. Al et Bo. Rien que ça. Je comprend mieux le sourire énigmatique de tout à l’heure. Je m’en doutais, la branlette espagnole avait plu à Al, et la façon de me toucher de Bo est reconnaissable.
« maintenant que tu sais qui on est, plus besoin du bandeau
- dans tes rêves. Je crois que je ne vais plus jamais l’enlever, tellement ça décuple les sensations à chaque caresse."

Il rit contre ma cuisse. Reprend ses caresses. Du bout des doigts. Je frissonne, il m’électrise par ce simple contact. Il passe sa langue sur mon sexe, le glisse rapidement à l’intérieure, revient sur le clito, le suçote, l’aspire et le mordille légèrement. Je m’accroche aux cuisses de Al et me cambre. Bo en profite pour glisser ses mains sous moi et empêche ainsi toute tentative d’échapper à ses mordillements. Mes gémissements s’intensifient, sa barbe contre ma peau, ses dents et sa langue qui refusent de lâcher mon clito, il libère une de ses main pour qu’il puisse agiter ses doigts à l’intérieur de moi et l’orgasme arrive, du plus profond de mon ventre, m’enflamme entièrement, je sens mon sexe se serrer autour de ses doigts, je sens sa langue qui ne s’arrête pas. Il ne me mord plus mais il continue à m’aspirer. Il sort ses doigts pour que ses mains puissent immobiliser mes cuisses. Mon cœur éclate. Ou en tout cas, c’est ce qu’il me semble. Le souffle court, je me rend compte que j’ai planté mes ongles dans les cuisses de Al. Quand je le lâche, il y a 5 marques rouges sur chacune de ses cuisses. Il descend du lit, je reste étendue un moment, le corps tremblant.
« tu trembles beaucoup…
- ça va passer.
- Al, recouvre la.
- non, mais sérieux, c’est rien. »
Bo, qui s’est rapproché de moi, se penche, m’embrasse, me caressant les seins, le cou.
Leur condescendance me donne le coup de fouet nécessaire pour que je me retourne sur le ventre, passe à quatre pattes. Je me rapproche encore de Bo, glisse mes doigts sur lui, me rend compte qu’il est en peignoir, il l’ouvre. Présente son sexe à l’entrée de ma bouche. Je reste en appuie sur une main, l’autre accrochée à son érection, pendant que ma langue le lubrifie. Toujours aussi large. Je le mouille en long et en large, avant de tenter de le prendre entièrement dans ma bouche. Il gémit et s’accroche à moi. Je sens Al monter sur le lit, derrière moi. Je me cambre. Il s’accroche à mes hanches et me pénètre. Sans brutalité, mais sans douceur. Jusqu’au bout. Il ressort presque entièrement. Puis entre à nouveau. Un peu plus brusquement. Mes fesses claquent contre ses hanches. Il gémit doucement à son tour. Leurs gémissements sont comme une petite victoire. Faire gémir deux hommes en même temps, ça ne m’était jamais arrivée auparavant.
L’orgasme m’a resserré et rendue vraiment mouillée. Al finit par accélèrer ses mouvements. Je bouge les hanches.
« vas-y doucement. Je suis très excité »
Moi ? Sadique ? Non. Enfin, peut être. Je continue de bouger, accélère même. Ses mouvements deviennent moins contrôlés. Puis il s’arrête. Se retire. S’allonge à côté de moi.
« petite pause »
Il s’appuie sur un coude et me caresse le dos. Les fesses. Les épaules. Qu'il embrasse du bout des lèvres. Bo m’arrête doucement, se penche et m’embrasse à son tour. Il va jusqu’au bout du lit, je me cambre à nouveau.
Il me met deux doigts. Semble satisfait de ce qu’il sent, parce qu’il rit, m’embrasse une fesse. Il s’installe sur le lit, glisse ses jambes entre les miennes avant de s’assoir sur ses talons. Il m’attire à lui, et je m’assoie sur lui. Penchée en avant, en appuie sur mes propres cuisses, il est accroché à mes épaules, seuls ses coups de bassin nous font bouger, mais sans grande amplitude, il est tout simplement installé en moi. Il m’attire plus près de lui, je me cambre autant que possible, pour qu’il reste aussi loin que possible à l’intérieure. Il se saisi de mes seins, mes mains s’accrochent à sa nuque, il m’embrasse dans le cou. Al nous regarde. En tout cas, je sens son regard sur moi. Il doit regarder mon sexe, mes seins, tendre la main.
« Non, j’ai du vous regarder sans pouvoir la toucher quand vous étiez dans la piscine. A ton tour. »
Il rit, et brave l’interdit. Il me caresse le ventre. Descend le long de mon pubis pour atteindre le clito. Il se contente de le frôler. Il se rallonge et sans doute me regarde à nouveau. (de mon point de vu, le spectacle devait être horrible, mais il parait que j’ai une mauvaise image de moi).
Je penche la tête en arrière car Bo a accentué ses mouvements, resserré ses mains sur mes seins, ses dents dans mon cou. Je recommence à gémir. Encore et encore. Je sens Al bouger. Il s’approche de moi et m’embrasse. Bo me relâche, appuie légèrement dans mon dos, m’incitant à me pencher vers Al. Je me retrouve une fois de plus à quatre pattes, mais cette fois, Al est sous moi. Bo se retire. Je continue a embrasser le premier, jusqu’à ce que son sexe trouve le chemin vers le mien. Je m’empale sur celui-ci, me redresse. Des mains, celle de Bo, j’imagine, me dirigent vers le deuxième sexe. Je recommence à le sucer, goutant à mon propre nectar, redressée sur Al, le sexe de Bo dans la bouche, je commence à bouger les hanches, imposant mon propre rythme. Je sens le plaisir monter encore une fois en moi. Les mains de Al (je suppose) sont accrochées à mes seins, serrant fort, pendant que ses hanches bougent inversement aux miennes, montant en moi quand je descend vers lui. J’arrête de sucer Bo, m’appuie sur Al, me concentre sur son sexe à l’intérieure du mien, parce que ses mouvements deviennent plus saccadé. Bo en profite pour se positionner dans mon dos, qu’il caresse longuement. Al m’attire à lui, m’embrasse, alors l’autre homme s’attarde à me caresser les fesses. Sur les fesses. Entre les fesses. Il commence à glisser un doigt. Puis un deuxième. Il bouge lentement les doigts de haut en bas. Puis de droite à gauche. Tout en lenteur. Al saisi mes fesses et accentue le mouvement de mes hanches, Bo est obligé d’arrêter ce qu’il fait. Il se contente de me caresser le dos. La respiration de l’homme que je chevauche s’accélère, se saccade, puis il se contracte contre sur mes fesses, ses ongles planter à leur tour dans ma chaire. Il gémit plus fort et se relâche. Je continue de bouger en me resserant autour de lui et il gémit encore plus fort. Puis je m’enlève de lui, offrant ma cambrure à Bo. Il recommence à me doigter, puis je sens un gel assez frais glisser entre mes fesses. Il me les claques, les écartes, et commence à me pénétrer. Lentement encore cette fois. La pénétration est plus difficile que sous la douche, plus cuisante aussi. Je me cale contre Al, qui, les yeux fermés, presque machinalement, me caresse le cou, le dos, les épaules, m’embrasse doucement. Les caresses me détendent et Bo recommence à avancer, doucement. Puis il ressort légèrement, rentre à nouveau. Progressant doucement. Puis je sens son bassin contre mes fesses. Il commence à faire des va et vient doux. Il rajoute du gel. Quand je me détend complètement, il commence à accélérer. Bientôt ses hanches claquent contre mes fesses, il finit par se pencher sur moi, me mordre le cou, le haut du dos, avant de nous relever tous les deux. Je me retrouve en appuie sur Al qui joue de ses doigts sur mon clito, pendant que Bo s’accroche à mes seins et me pénètre fort et loin. Le plaisir me submerge, l’orgasme précédent toujours à fleurs de peau, et s’il n’y a pas de décharge comme tout à l'heure, je voudrais que ça ne s’arrête pas. Je sens les deux hommes, leur sexe, leur main, leur langue, leur bouche, je plâne à 7 lieues de là. Puis les mouvements de Bo deviennent erratiques, plus fort, et il finit par se relâcher dans mon dos. Je m’allonge sur Al, qui continue de me caresser, Bo s’allonge à côté de moi, et me caresse aussi. Je frissonne à chacun de leur contact. Quand je commence à trop claquer des dents, je balance un « je vais prendre une douche », me lève, les yeux toujours bandés. J’enlève le tissu, ne les regarde pas, me dirige directement dans la salle de bain.
Je fais couler l’eau longuement. Chaude. Jusqu’à ce que j’arrête de trembler. Quand je me décide à retourner dans la chambre, ils sont allongés côte à côte, endormis. Je chope discrètement une jupe et un pull, m’habille sommairement et sors de là.

11 février 2013

Bon séjour à l'Hotel Californi...cation

Je me retourne, m’allonge sur le ventre. Il se glisse dans mon dos, dur, m’embrasse dans la nuque. Ses jambes entres les miennes, son bassin contre le mien, son sexe à l’orée du mien. Je me cambre, le souffle court sous ses mordillements.
« est ce que c’est assez sérieux pour toi ? » il se redresse, sans me pénétrer. La guerre des nerfs aurait-elle commencer ?
Je me redresse aussi, sur les genoux et sur les coudes, me caressant du bout des doigts, juste devant son bassin. Il me caresse les hanches, les fesses. Les malaxent. Les malmènent presque. Puis il approche à nouveau son sexe, le glisse juste un peu, ressort. Rentre encore, juste un peu. Je me cambre d’avantage, offerte à ses yeux, à son sexe, et n’attendant qu’une fraction de seconde, je décide de ne pas lui laisser le choix. Je recule légèrement le bassin et il me pénètre, pour de bon cette fois. Il gémit, s’accroche à mes hanches et commence ses vas et viens. D’abord lentement, comme pour apprécier le moment, ses mouvements se font de plus en plus saccadés. Il me claque une fesse, puis l’autre, pose ses mains sur mes épaules et ses coups de bassins deviennent plus brutales. Ni trop, ni pas assez, juste ce qu’il faut. Puis il se crispe, gémit et se relâche sur moi, alors que mes doigts finissent leur œuvre. Tout mon corps se contracte autour de son sexe, il s’allonge sur moi tandis que je détend mes jambes. Il m’embrasse encore dans le cou, pendant que ses mains me caressent, partout, plus ou moins fort. Comme après chaque orgasme, ma peau tout entière semble être une zone érogène, et chaque contact me soutire des gémissements. Je ronronne sous ses doigts.
« je vais t’appeler « ma chatte », tellement tu ronronnes
- hum »
Oui, je sais, j’ai rien trouvé d’intelligent à dire. Ça arrive même aux pires d’entre nous.
Un de nos téléphone sonne. On l’ignore. L’autre se met aussi à vibrer. Il se penche, me le tend. Un texto de Bo, ils nous attendent pour aller manger. Ah. J’ai pas vraiment envie de manger, je dormirais bien 5 minute, à la place. N’ayant pas de réponse, il m’appelle.
« On vous attend.
- je ferais bien plutôt une sieste.
- tu dormiras quand tu seras vieille, bouge, on vous attend. »
Bien sur, Al est déjà rhabillé. Il me regarde en souriant, ce sourire de carnassier repu, satisfait de voir sa proie lascive. Je crois que c’est le truc qu’il me fallait pour bouger. Si seulement mon corps acceptait de le faire. Il me balance ma serviette, restée dans le petit couloir d’entrée. Je m’enroule dedans, me lève, trouve des affaires et me sape. Vite fait, bien fait.
Le reste de la journée se passe lentement, seuls les sourires énigmatiques de Bo et le désir dans les yeux de Al me permettent de ne pas quitter le séminaire pour aller directement dans la piscine.
« Un verre au bar, ça tente quelqu’un ? »
Oui, bien sûr que ça me tente, mais franchement, la piscine aussi. Et quand Al me regarde, j’opte immédiatement pour la piscine.
« j’suis plutôt tentée par la piscine, mais le temps de faire une petite trempette, et je vous rejoins
- Al ?
- A ton avis ? »
Sourire en coin des collègues de taff.
Au temps pour la discrétion.
Je fais un rapide passage par la chambre, le temps de mettre un maillot de bain. (l’image des hippopotames en tutu de fantasia me traverse l’esprit).
J’arrive la première, hésite une fraction de seconde, un p’tit lapin gambade dans ma tête, je le chasse rapidement. Qu’importe, au pire, je me prélasserais dans la piscine délaissée par les autres occupant de l’hôtel.
Je dépose mes affaires, me glisse dans l’eau quand même un peu froide. Ok, on est en Tunisie, mais c’est quand même le mois de février.
Le temps de m’immerger totalement, de faire une longueur, et quand je ressors la tête de l’eau, il est là.
Deux verres à la main.
« Après tout, pourquoi choisir entre l’un ou l’autre ? Tu ne vas pas au bar, il vient à toi »
Un mojito. Pile poil ce qui me faisait envie.
Il pose les verres, se glisse dans l’eau.
« Vu comme elle est froide, il va falloir que tu me réchauffes
- parce que tu n’es pas déjà chaud ? Je suis déçue… »
Je l’embrasse, calmement, suçotant sa langue et ses lèvres, les mordillant.
Je me retourne pour prendre un verre, il se colle dans mon dos, prend aussi un verre, nous plaquant contre le rebord de la piscine. Je sens son érection contre mes fesses. Visiblement, si. La fraicheur de l’eau ne l’aura pas refroidi longtemps.
Le flagrant de notre délit n’est plus contestable. La situation est plus qu’explicite. A croire que l’exhib a un petit effet aphrodisiaque sur moi, car juste à l’idée qu’on puisse nous voir, j’ai tout le bas ventre qui se contracte.
Il m’embrasse dans le cou, la nuque, pendant que ses doigts délogent mes seins de leur soutient.
Le frottement du rebord contre mes tétons les fait durcir. Il glisse ses doigts entre mes cuisses.
« Apparemment, l’eau froide ne refroidi pas tes ardeurs.
- ni les tiennent.
- avec toi pour me réchauffer, aucune chance. »
Comme pour accentuer son propos, il fait descendre mon bas et je me retrouve nue ou presque contre lui.

Je me frotte contre son bassin, une main dans le dos, je vais chercher l’objet de ma convoitise, le sort. Sans un mot, je me cambre un peu plus. Excitation, introduction… étincelle à profusion (pardon, mais c’était trop tentant, p’tit clin d’œil à ceux qui connaissent SexySushi)
Bref, j’en étais :
Sans un mot, je me cambre un peu plus, dirigeant son sexe à l’encontre du mien. Il avance son bassin et me pénètre, sans concession.
Le frottement contre le rebord est une source d’excitation supplémentaire, qui complète à merveille ses mouvements non retenu contre moi. Une de ses mains me tripote le clito. Il recommence à me mordiller, toujours au même endroit. Le plaisir monte immédiatement. Il arrête de me tripoter, je prend le relais immédiatement. Il accélère les coups de butoir, accroché à mes hanches et à mon épaule, la tête posée dans ma nuque. Ses gémissements se mêlent aux miens. A croire que l’exhibition est aussi aphrodisiaque pour lui que pour moi. Je lève les yeux, et voit Bo nous regarder. Je ferme les yeux et continue à me toucher. Son regard sur moi, les mouvements d’Al, le frottement contre mes tétons, l’orgasme me prend par surprise. Et lui aussi, il jouit, agrippé à mon corps, continue quelque aller retour, savourant la contraction de l’orgasme autour de son sexe, glissant sa langue dans mon cou.
Je finis mon verre, encore haletante.
« je suis à sec, on va au bar ?
- je suis naze.
- allez ! De toute façon, on est attendu pour manger. »
Il reste calé contre moi, me prenant dans ses bras. Souffle, se pousse en s’appuyant sur moi. Je me rhabille, sors de l’eau, m’enveloppe dans la serviette.
« je vais prendre une douche
- on s’rejoins au bar ?
- il me fait un p’tit quart d’heure au moins.
- disons une demi heure, j’crois que je vais faire une petite sieste. »
Arrivée dans la chambre, je balance la serviette sur une chaise, et m’apprête à rentrer dans la salle de bain quand on frappe à la porte.
J’ouvre en maillot de bain, pensant trouver Al.
Bo me regarde, les yeux brillants. Il s’avance vers moi, sans que je m’efface pour le laisser entrer.
Il n’est pas bien plus grand que moi, juste suffisamment pour que je doive lever les yeux vers lui.
Il en profite pour se pencher et déposer furtivement ses lèvres sur les miennes. Comme une habitude. Il entre dans la chambre et s’appuie contre le mur en face de la salle de bain.
« tu allais prendre une douche ?
- comme tu l’as vu, je sors de la piscine, me débarrasser du chlore avant d’aller manger, ça peut être cool. »
Il tombe son t-shirt, et je reste un instant à le regarder. Il n’est certe pas un buldibulder, mais le regarder reste un vrai régal. Surtout que je suis encore excitée de la séance dans la piscine. Pendant que je le matte, il ne me quitte pas des yeux. Commence à se débraguetter. Bouton par bouton. Il glisse sa main dans son boxer et en ressort un sexe déjà dur de désir. Il me regarde, un sourire carnassier aux lèvres, avant de remettre son boxer. Il se débarrasse de ses chaussures, de son jean. Je suis restée là, à le regarder, sans bouger. L’approche est assez … directe. Et c’est comme s’il savait bouger son corps pour que chaque mouvement exacerbe mon excitation. Ou alors je suis juste vraiment à bloque. (quoi ? On peut pas faire de la poésie à toute les lignes non plus ! )
Il s’approche, je recule, reflexe à la mord moi le nœud. D’autant plus que du coup, nous sommes dans la salle de bain.
« Pour une question d’égalité des sexes, j’ai décidé de me mettre dans la même tenue que toi.
- je ne suis pas torse nue »
Ah ah ah. Des fois, je me demande si j’ai la lumière à tous les étages.
Il s’approche encore et je m’oblige à ne pas reculer. Mais son regard est tellement… carnassier. Il n’y a pas d’autre terme, j’en viens presque à m’inquiéter de savoir s’il ne va pas me dévorer.
Il passe sa main dans mon dos. Je ne bouge pas. Il dégrafe le haut du maillot. Fait glisser les bretelles.
« maintenant, tu es torse nue toi aussi »
Il se plaque contre moi. Malgré le boxer, je sens son érection contre mon ventre. Je lève les lèvres à la rencontre des siennes. Il passe ses mains dans mes cheveux, ma nuque.
« je croyais que tu voulais prendre une douche »
Il dit ça contre mes lèvres. Je darde ma langue et la passe contre sa bouche, la glisse à l’intérieur, à la recherche de la sienne.
Sa main se ressert sur mes cheveux, qu’il agrippe à poing fermé. Il m’embrasse à son tour. Me serre fort contre lui.
Son corps contre mes seins éraflés est un délice. Douceur et feu. Dans un même contact. Comme sa main dans mes cheveux, ou sa manière de me serrer fort contre lui.
L’envie, le désir, j’ai l’impression de m’enivrer avec ce simple baiser. Je me sépare de lui.
« tu as raison. Douche. »
Il me relâche, j’allume l’eau.
« tu gardes ton maillot ? »
Ah ah. Et ça le fait rire. Je l’enlève en me penchant exagérément en avant. En mode « fallait pas me provoquer ».
Il me claque une fessé qui est à deux doigts de me déséquilibrer. Je couine. Si si, c’est terrible à dire, mais je couine.
« c’était trop tentant »
La fesse cuisante, mais nue, je me glisse sous le jet d’eau.
Il me regarde. C’est… presque dérangeant.
« t’es trop propre pour me rejoindre ? »
Il enlève son boxer, son membre droit et dur, entre à son tour dans la douche. Il me plaque presque contre le mur, dos à lui, et commence à passer doucement sa main sur moi, comme pour accompagner le glissement de l'eau, de partout dans mon dos. Mes fesses. Entre mes fesses.
Je me retourne. Le pousse un peu, m’accroupie, pose un genou à terre. Son sexe est énorme. Bon, ok, j’exagère. Mais il est vraiment large, pas trop long, mais large.
Je n’en fais pas le tour avec mes doigts. Il est déjà dur et n’entre pas jusqu’à la base dans ma bouche. Mais je le lèche sur toute la longueur, suçote le bout, y enroule la langue, tout en lui caressant les bourses. Il commence des mouvements de va et vient, je le laisse mener les choses, juste une ou deux minutes, avant de reprendre les choses à mon rythme. Puis je me redresse, la main toujours sur son sexe, attendant de voir quel sera son prochain coup.
« penche toi en avant »
Un peu dans le doute, je me penche, m’appuie sur le mur d’en face. Il passe une main entre mes fesses, glisse un doigts dans mon sexe, joue avec mon clito, remonte entre mes fesses, caresse cet autre orifice, de l’index, du pouce, puis il s’accroupit, m’embrasse les fesses, les mordille. Les écartent. Glisse sa langue jusqu’à atteindre l’entre deux. La sensation est extra. Déjà connue, mais peu pratiquée. Et très appréciée. Il passe sa langue dessus, autour, je commence à gémir, je me tripote. Le plaisir est à deux doigts de me faire fléchir. Il insère sa langue et c’est comme si mon cœur ratait un battement. Il se redresse, et glisse entre mes fesses, entre mes cuisses, sans me pénétrer.
Je lâche mon clito, j’ai besoin de mes deux mains pour tenir debout, me redresse. C’est comme un signal. Il se plaque contre moi, un main sur mon sein, l’autre contre le mur. Son sexe trouve le chemin pour la sodomie sans être guidé. Il entre, ressort. Entre un peu plus loin.
« dis moi si ça fait mal.
- hum »
La lenteur de la pénétration est justement dosée, mon corps se décontracte et il passe sans entrave. Ses doigts ont trouvé un de mes tétons, le pince. Déjà légèrement égratigné par le frottement, le pincement me fait gémir. Il accélère ses vas et viens.
Il me mord entre le cou et l’épaule. Il me lâche, s’accoude contre le mur, m’immobilisant, bougeant seulement le bassin.
Toute ma concentration est focalisé sur « pourvu que mes jambes me lâchent pas ». Je tremble tant le plaisir est grand. Mon cœur bat si vite que j’ai peur qu’il s’arrache de ma poitrine.
L’orgasme est toujours différent avec la sodomie, plus intense, moins fulgurant. Comme s’il était continue. J’ai envie que jamais il ne s’arrête. Mais déjà ses mouvements s’accélère, deviennent plus profond. Il s’accroche à nouveau à moi. Ses gémissements deviennent rauque et enfin, il se relâche. M’embrasse l’épaule, là où il m’a allégrement mordillé.
Contre toute attente, mon corps se contracte autour de son sexe, dans une décharge de plaisir, orgasmique et … clitoridienne.
Mes gémissements deviennent des cris étouffés. Il fait quelques aller retour supplémentaire. Gémissant lui aussi. Puis il se retire. Dès qu’il me touche, je frissonne. Visiblement, ça l’amuse, parce qu’il me caresse partout. Je reste appuyée contre le mur, lui tournant le dos. Appréciant juste chacun des contacts. Il prend du savon, m’en met dans le dos, et lentement, en me frôlant, il me savonne. Le cou. Les épaules. Les bras. Le buste. Le dos. Les fesses. Les cuisses.
« retourne toi »
Ma tête est dans du coton, mais je me retourne, plus par automatisme que par docilité. Je m’appuie contre le mur. Il me savonne encore le cou. Les seins. Avec application. Les saisissant tour à tour à deux mains. Il se penche, les mordille. Je gémis. Il passe au ventre, entre mes cuisses, juste en surface. Réflexe, je lève un genoux et le plaque contre sa cuisse. Il s’approche, se glisse entre mes jambes, m’embrasse. Son sexe, à moitié débandé se présente à l’orée du mien, le pénètre légèrement.
« finissons notre douche, et allons manger. Il va me falloir une petite pause avant de reprendre »
Il se décale, frotte à nouveau mon ventre, remonte sur mon buste, mon cou. Il dépose un dernier baiser sur mes lèvres, se détourne, se lave rapidement. Je l’observe. Chaque parcelle de son corps. Mes jambes réagissent mieux que prévu et je parviens à me redresser complètement, je me calle dans son dos et lui caresse les fesses. Le ventre. Pendant que j’embrasse son dos et son épaule. Puis je lui caresse le sexe; sans forcément le branler, juste, le caresser. Il se retourne, je lui vole la place sous le jet d’eau.
« désolée, mais c’est quand même MA douche. »
Je me rince rapidement pendant qu’il me regarde et je sors. M’enveloppe d’une serviette et quitte la pièce. Quand il me rejoins dans la chambre, j’ai déjà commencé à m’habiller. Jupe, ok. String, ok. Bas, en cours d’installation. Soutif, ok.
Il lui faut genre 30 sec pour se saper.
« on se rejoins au bar ?
- oui, Al doit m’y attendre, ou m’y rejoindre. »
Il sourit, mais ne dit rien et sort.

10 février 2013

Bienvenue à l'Hotel Californ... ication ?

Oui, oui, je sais, le titre est moyen. Faudra vous habituer à cet humour :D


On est en février, ma boite décide de nous envoyer trois jours dans un hôtel. Au programme : 8h de séminaires par jour. Le reste du temps : accès à tous les loisirs de la structure.
Direction la Tunisie. Rien que ça.

Afin de faciliter le transport, nous prendrons tous l’avion à Paris. Je rencontre pour la première fois des collègues de la capitale, avec qui certaines affinités se sont développées. Un en particulier. Je le nommerais Al. Le rendez-vous est donné deux heures à l’avance, afin de prévoir les retards éventuels de chacun et le temps d’enregistrement des bagages. Les fumeurs trouvent vite le temps long et décident d’aller se poser sur un banc à l’extérieur. Coup d’œil rapide pour se consulter, Al et moi déclinons la proposition d’une pause cigarette.
On se retrouve seul, à discuter de tout et rien. Evitant sagement de nous rappeler qu’en dialogue par téléphone ou messages, nos sujets sont loin d’être aussi platoniques. Je ne saurais pas dire lequel de nous deux à aborder en premier toutes les choses qu’on avait prévu de se faire. Je ne me souviens pas non plus lequel s’est levé en premier, pour se diriger vers les toilettes excentrées de l’aéroport. Je sais juste que nous nous retrouvons dans les toilettes des femmes, se regardant dans la glace aux lueurs blafardes des néons. Je lance une blague sur la tronche que j’ai, remerciant les néons pour leur absence de clémence. Il se glisse derrière moi, pose ses mains sur mes hanches et m’embrasse dans le coup. On se regarde toujours dans la glace.
« je continue ?
- oui
- ou ?
- ou tu veux
- enlève ta veste »
Je m’exécute. Non, arrêtez, j’suis pas devenue docile.
J’enlève aussi mon pull et entreprend de le déshabiller aussi. Je le laisse en t-shirt et, comble de la bonté, je lui laisse aussi son jean. Ben quoi ? J’n’ai pas enlevé ni ma jupe, ni les bas !
Je lui tourne le dos à nouveau, en stand by, attendant de voir quel sera son prochain mouvement. Il se positionne comme précédemment, m’embrasse doucement dans le cou. Il glisse ses doigts sous mon haut, me frôlant du bout des doigts. Il passe sur mes seins, ne s’y attarde pas, m’enlève le t-shirt. Il continue du bout des lèvres dans la nuque, le long de ma colonne. Il fini à genoux derrière moi, ses baisers juste au dessus des fesses. Il glisse ses doigts le long de mes jambes, les remontes jusqu’à la naissance des bas. Il remonte le long des fesses, nues sous ma jupe, puisque je ne porte qu’un fin bout de tissus en guise de sous vêtements.
« tu as mis un string sous ta jupe ? Avec des bas ?
- j’ai pensé à toi en m’habillant »
Il soulève la jupe, embrasse ma peau ainsi découverte. Puis, sans vraiment prévenir, mais sans réelle surprise non plus, il me mord, de toutes ses dents. Pas très fort. Enfin, pas trop fort. Juste assez pour me faire gémir.
« j’ai envie de toi, maintenant »
Je ris, presque incapable de faire autrement. Il s’est relevé et me chuchote inlassablement au creux de l’oreille « j’ai envie de toi ». Il glisse ses doigts entre mes cuisses, me mordille le cou. Il trouve THE point qui me fait gémir, me cambrer. Il y passe la langue, avant de mordre à nouveau, et tout mon bas ventre se contracte, le bassin allant à la rencontre de son sexe, que je sens dur malgré le jean.
Je me retourne, déboutonne sa braguette, sors son sexe du boxer et y dépose les lèvres. Je glisse ensuite lentement ma langue sur toute la longueur. Arrivée au bout, je l'enroule autour, suçote le gland pendant que mes doigts font des va et vient. Je recommence à le lécher, allant jusqu’à ses bourses, puis je remonte et rentre son sexe jusqu’à la base, jouant de la langue, aspirant. Il se crispe contre moi, ses mains serrent fort mes épaules. Je m’arrête. Et me relève.
« tu pouvais continuer, c’est vraiment très bon.
- oui, je sais. Mais non, c’est suffisant comme ça ».

Il me regarde, les pupilles dilatées et les yeux brillants.
Il se serre contre moi, nous plaque contre le mur, relève ma jupe, glisse un doigt puis deux à l’intérieur de moi. Son sexe à l’orée du mien, mon téléphone sonne. Un de nos collègues.
« Vous êtes où ? On peut passer en salle d’embarquement.
- on s’est calé un peu plus loin, allez-y, on vous rejoint.
- on préfère vous attendre, si l’un d’entre vous ne passe pas, on va être emmerdé si on est déjà de l’autre côté.
- on arrive »
Je l’entends rire en raccrochant.
« Je crois qu’on est grillé
- quelle importance, on est majeur et vacciné »
Vu comme ça.
Il se rhabille, essayant tant bien que mal de cacher son érection.
« si tu pouvais arrêter de me regarder comme ça, parce que ça m’aide pas à débander.
- jamais. Te savoir dur à côté de moi est trop bon pour que j’arrête »

Je jette un coup d’œil au miroir, me recoiffe vite fait (de toute façon, j’étais pas coiffée avant), m’essuie la bouche pour enlever les traces de gloss. Mais la marque dans mon cou est bien visible. Quand j’essaye de la camoufler avec le col roulé du pull, il m’arrête.
« si je dois rester dur, tu vas devoir rougir. »
Ah ah ah. Merde. Je me retourne, approche mes lèvres des siennes, caresse son sexe du bout des doigts, et lui glisse un « comme tu veux ».
Il se mord la lèvres inférieure, puis m’attrape et m’embrasse, avant de se détourner et de sortir.
La suite du séjour promet d’être … miam.
Je prend un peu mon temps, sachant que mes collègues doivent s’impatienter, je ne m’éternise pas non plus. Mais juste le temps que mon souffle ralentisse, tout comme les battements de mon cœur.

« Alors, vous n’attendez même pas d’être à l’hôtel pour batifoler ?
- on est des adultes, tu peux dire baiser. »
J’accompagne la réponse d’un sourire insolent. Je m’attendais à une remarque, mais pas au sourire énigmatique qui flotte sur les lèvres de Bo. Tiens, le séjour risque d’être … intéressant.
Le reste du trajet se passe dans un calme très ennuyeux, je le passerai sous silence.
Nous arrivons en fin de matinée à l’hôtel.
J’ai la chambre 7. Rez-de-chaussée. Un escalier descend de la coursive pour mener directement à la piscine. Malgré le temps très doux, une baignade ne serait pas de refus. Et ne sera pas refusée.
Mais pour l’heure, je pose la valise, les affaires dans la chambre. Nous avons rendez vous une heure plus tard pour le repas. Le temps de se débarrasser des vestiges du voyage.
Je ne perds pas de temps, me déshabille et me jette sous la douche. J’espère bien qu’Al viendra rapidement taper à ma porte. Elle est fugace, juste de quoi se rafraîchir.
J’ai à peine le temps de poser un pied hors de la salle de bain, que quelqu’un frappe.
J’ouvre. Il se penche, se colle à moi, m’embrasse, nous pousse dans la chambre, ferme la porte. Tout ça d’un même mouvement, d’une main, pendant que l’autre s’est déjà glissée sous la serviette. Il me plaque contre un des murs.
« le voyage a été très long.
- on aurait pu s’éclipser dans les toilettes, mais difficile de faire plus flag. »
Il rit, les lèvres contre la peau de mon cou, une cuisse déjà glissée entre les miennes. Je le caresse et le sens dur.
« déjà ? Rien que me voir te fait déjà bander ?
- Oui. Et penser à la suite. »
Il descend, me mordille le cou, m’embrasse le buste, jusqu’à atteindre un sein, passe la langue dessus, le suçote et le mordille. Le suçote encore. J’attend le mordillement avec impatience. Mais il passe au deuxième sein, lui fait subir le même sort. Il se relève, m’embrasse, lentement, du bout de la langue, d’une douceur très contrastante avec le début. Le calme avant la tempête ? (quoi, vous n’avez pas cru que mon humour foireux avait miraculeusement disparu, si ? )
Il me pousse doucement sur le lit, et se place face à moi. Son sexe est à portée de mes lèvres.
« t’as quand même pas cru que j’allais recommencer ? »
Il se penche, saisi ma tête à deux mains, la redresse lentement, m’embrasse, calmement. Il se penche encore, je suis obligée de reculer, tout en m’allongeant de plus en plus. Une fois allongée complètement, il glisse ses jambes à l’interieure des miennes et d’une main commence à me caresser. Sans jamais cesser de m’embrasser, toujours aussi lentement. Il glisse ses doigts en moi, me soutirant le premier gémissement. Puis il descend le long de mon cou, de mes seins, les caresse et les mordille, mais sans s’y arrêter. Il pose ses lèvres au creux de mes cuisses, sur la peau fine et sensible, et commence à dessiner des arabesques du bout de la langue, remontant toujours plus haut. Sa barbe naissante me chatouille et mon ventre commence à se contracter.
Il arrive au niveau de mon sexe, passe la langue sur les lèvres, les grandes, les petites, trouve le clitoris et le lape doucement avant de le suçoter aussi. Dès cet instant, je pense pouvoir dire que je cesse simplement d’être consciente. J’espère vaguement qu’il me mordillera aussi, doucement, mais quand même, comme une marque de possession. Sa barbe frotte contre mon clito, l’exacerbe, puis sa langue apaise le feu, avant de l’attiser. Quand il me mordille la première fois, je ne retiens pas un petit cri, à peine plus fort que mes gémissements. Il continue à lecher, suçoter, mordiller et je cesse simplement d'exister. Il fini par s'arrêter, remonte jusqu’à moi, alors que je plane, loin, très loin de là. Il rit, m’embrasse, s’accroupit, les genoux de part et d’autre de moi, se saisi de mes seins et commence à glisser son sexe entre eux. Lentement, je réintègre mon corps, reprend conscience de ce qui se passe, et le suce à chaque fois que son érection est à portée de ma bouche.
« je pourrais faire ça toute la nuit, jouer avec ton corps »
À mon tour de rire, lascive et de lui demander s’il compte passer aux choses sérieuses.

7 mai 2012

C'est le retour du PlayBoy, tada tada da ...

Le titre est terriblement naze, mais en fait, c'est une référence à une chanson de Sinsemilia....

Donc, il était environ minuit quand je me décide à rentrer dans ma tanière. Tout juste le temps de franchir le portail, que je vois sa voiture arriver. Je vais jusqu'à l'appart, jette mes affaires en vrac et ressort. J'aurais voulu avoir le temps de changer de tenue, donc ça sera jean et t-shirt à manche longue. Rha, j'aime pas trop ça, quand c'est fait à l'arraché, mais bon.

Je l'attend devant le portail.

"Tu avais peur que je me perde ?"

Il s'approche, se penche, et son hésitation me fait sourire. Je me contente d'effleurer ses lèvres du bout des miennes. On commence un peu à discuter, on prend des nouvelles de nos vies respectives, c'est fou, aujourd'hui, ça doit être la journée de la discussion.

Lui aussi reste très sage, assis à ma table, sa tasse de café fumante entre les doigts.

C'est encore en période de froid, et mon appart est très mal chauffé, je tremble rapidement.

"Ca t'ennuie si on se cale sur mon lit, j'ai franchement froid" (quoi ? c'est un studio, la table est à 20 cm de mon lit !)

Je m'assoie donc sous ma couette et on continue à parler. (ce qu'on parle aujourd'hui !! mais je l'ai déjà dit)

Le tiroir de jouet est ouvert, bien sur, et je vois son regard s'y perdre, avant de comprendre ce qu'il voit.
"tu me montres ?"

Alors je sors mon tout petit arsenal, en explicant à quoi sert quoi, on rigole avec, on joue avec, mais.. pas de manière très sexuelle, finalement.

Mais on se rapproche, suffisement pour que je tende les lèvres et l'embrasse.

Il nous fait basculer, lui au dessus. Mais cela reste assez sage. Puis je lui mordille la langue, la lèvre. Et c'est comme un signal. Il se redresse, tombe son pull. Lentement. Et je ne rate pas une miette du spéctacle, et comme je vois mieux avec les mains, j'en profite pour le toucher. Il est chaud, tellement chaud, sa peau sous mes doigts semble vibrer, douce à m'en faire crever d'envie. Alors je me redresse sur les genoux et embrasse ce torse qui me fait tant rêver. Le cou, entre les pecs, je m'arrête sur les tétons, il rigole, je descend, jusqu'à son nombril, jusqu'à la ligne de poil qui disparait dans son pantalon. Je defait le premier bouton, puis les suivants. Son souffle s'accelère, ses mains m'arrêtent. Il descend du lit, enlève son pantalon et son boxer et une fois encore, je ne rate rien du spectacle. Il ne me lâche pas des yeux. Je ne peux m'empêcher de me mordiller, ou de me passer la langue sur les lèvres.
Une fois nu, debout devant moi, il passe sa main dans mes cheveux, s'en saisi, me fait pencher la tête en arrière et m'embrasse. Très fort.

"Je sais que je ne suis pas le seul, et pas le premier aujourd'hui, mais je veux que tu ne penses qu'à moi pour ce qui va suivre"
Il a glissé ses mots contre mes lèvres, très vite et très bas. Inavouable. Puis il me lâche, glisse ses mains sous mon t-shirt et me l'enlève.

Il m'embrasse à nouveau, mais cette fois, il n'est pas rempli de possessivité, le désir l'a remplacé.

Quand il se redresse, son torse est à porté de bouche, tout comme son sexe, déjà en partie dur. Je passe mes mains sur ses fesses, et glisse la langue le long de son sexe, entour le gland avec ma langue, avant de le prendre entièrement dans la bouche. Puis, à contre coeur, il faut bien le dire, je lâche ses fesses et d'une main je caresses ses bijoux de famille, et de l'autre, je commence des mouvement de vas et vient pendant que ma langue joue avec son gland. Rapidement, il durci, alors je sers plus forte la main, et ma bouche reste sur le bout de son sexe, le suçotant, pendant que ma main fait des allers retours.

Il commence à gémir, j'arrête mes mouvement de va et vient, et fais glisser ma langue le long de son sexe, puis mes lèvres descendent le plus bas possible, et je remonte, en aspirant. Je recommence plusieurs fois, avant de décider qu'il est suffisement dur, de l'attirer sur le lit, de me deshabiller à mon tour. Je m'approche de lui, à quatre patte sur le lit, il me regarde, un petit sourire flotant sur les lèvres. Je m'installe sur lui, bougeant légèrement les hanches pour que son sexe trouve bien sa place en moi, puis je me redresse, me penche en arrière et mon souffle s'accélère. Il se redresse aussi, prend mes seins et me mord le cou, puis les seins.

Je ne sais pas comment, mais je finis sur le dos, les jambes croisées dans son dos, les mains au dessus de la tête, cambrée et gémissante.
Je décroise les jambes et les ramène à moi, il lache mes mains et s'appuie sur mes genoux, écartant encore plus mes jambes. C'est comme si son sexe aller encore plus loin en moi, il touche une zone qui fait encore accélérer mon coeur, mon souffle. Le plaisir commence à monter, alors je me caresse, et la stimulation des deux zones fait monter l'orgasme tellement vite qu'il me prend au dépourvu, je m'accorche à ses bras, me rappelant au dernier moment que je ne devais pas laisser de marque. Il accélère encore un peu et je finis de me contracter avant de me détendre. Il m'embrasse, et me glisse à l'oreille, qu'il aimerait bien que je me retourne. Ses mots ont du mal à trouver une accroche dans mon cerveau embrumé par le plaisir. Mais je me retourne, sur les genoux et sur le coudes, recommançant à titiller mon clito déjà bien à vif.

Je pourrais flamber et dire que j'ai eu un autre orgasme, mais en fait, non. Par contre, j'ai pu empecher la rechute du plaisir, et j'ai flotté au bord de l'orgasme, gémissante et frémissante,  me carressant et le carressant à chaque mouvement de va et vient.

Il a fini par se détendre, s'allonger à côté de moi. Appuyé sur le coude, il me carresse le dos, puis s'habille et se rallonge à côté de moi, me recouvrant de la couette, parce que je commence déjà à trembler.

On a recommencé à parler. En tout et pour tout, il est resté plus de 3h chez moi. Un nouveau record. Jamais je n'avais autant parlé avec lui.

Drôle de journée, vraiment. Mais je sens que je vais bien dormir...

 

 

 

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Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
  • Bienvenue dans ma Tanière... Je m'appelle Tentation, Provocation est mon deuxième prénom. Je viens naviguer dans ces eaux... Mes amants me disent joueuse, chasseuse, coquine. Moi je dis que je suis Libre.
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