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Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
10 février 2013

Bienvenue à l'Hotel Californ... ication ?

Oui, oui, je sais, le titre est moyen. Faudra vous habituer à cet humour :D


On est en février, ma boite décide de nous envoyer trois jours dans un hôtel. Au programme : 8h de séminaires par jour. Le reste du temps : accès à tous les loisirs de la structure.
Direction la Tunisie. Rien que ça.

Afin de faciliter le transport, nous prendrons tous l’avion à Paris. Je rencontre pour la première fois des collègues de la capitale, avec qui certaines affinités se sont développées. Un en particulier. Je le nommerais Al. Le rendez-vous est donné deux heures à l’avance, afin de prévoir les retards éventuels de chacun et le temps d’enregistrement des bagages. Les fumeurs trouvent vite le temps long et décident d’aller se poser sur un banc à l’extérieur. Coup d’œil rapide pour se consulter, Al et moi déclinons la proposition d’une pause cigarette.
On se retrouve seul, à discuter de tout et rien. Evitant sagement de nous rappeler qu’en dialogue par téléphone ou messages, nos sujets sont loin d’être aussi platoniques. Je ne saurais pas dire lequel de nous deux à aborder en premier toutes les choses qu’on avait prévu de se faire. Je ne me souviens pas non plus lequel s’est levé en premier, pour se diriger vers les toilettes excentrées de l’aéroport. Je sais juste que nous nous retrouvons dans les toilettes des femmes, se regardant dans la glace aux lueurs blafardes des néons. Je lance une blague sur la tronche que j’ai, remerciant les néons pour leur absence de clémence. Il se glisse derrière moi, pose ses mains sur mes hanches et m’embrasse dans le coup. On se regarde toujours dans la glace.
« je continue ?
- oui
- ou ?
- ou tu veux
- enlève ta veste »
Je m’exécute. Non, arrêtez, j’suis pas devenue docile.
J’enlève aussi mon pull et entreprend de le déshabiller aussi. Je le laisse en t-shirt et, comble de la bonté, je lui laisse aussi son jean. Ben quoi ? J’n’ai pas enlevé ni ma jupe, ni les bas !
Je lui tourne le dos à nouveau, en stand by, attendant de voir quel sera son prochain mouvement. Il se positionne comme précédemment, m’embrasse doucement dans le cou. Il glisse ses doigts sous mon haut, me frôlant du bout des doigts. Il passe sur mes seins, ne s’y attarde pas, m’enlève le t-shirt. Il continue du bout des lèvres dans la nuque, le long de ma colonne. Il fini à genoux derrière moi, ses baisers juste au dessus des fesses. Il glisse ses doigts le long de mes jambes, les remontes jusqu’à la naissance des bas. Il remonte le long des fesses, nues sous ma jupe, puisque je ne porte qu’un fin bout de tissus en guise de sous vêtements.
« tu as mis un string sous ta jupe ? Avec des bas ?
- j’ai pensé à toi en m’habillant »
Il soulève la jupe, embrasse ma peau ainsi découverte. Puis, sans vraiment prévenir, mais sans réelle surprise non plus, il me mord, de toutes ses dents. Pas très fort. Enfin, pas trop fort. Juste assez pour me faire gémir.
« j’ai envie de toi, maintenant »
Je ris, presque incapable de faire autrement. Il s’est relevé et me chuchote inlassablement au creux de l’oreille « j’ai envie de toi ». Il glisse ses doigts entre mes cuisses, me mordille le cou. Il trouve THE point qui me fait gémir, me cambrer. Il y passe la langue, avant de mordre à nouveau, et tout mon bas ventre se contracte, le bassin allant à la rencontre de son sexe, que je sens dur malgré le jean.
Je me retourne, déboutonne sa braguette, sors son sexe du boxer et y dépose les lèvres. Je glisse ensuite lentement ma langue sur toute la longueur. Arrivée au bout, je l'enroule autour, suçote le gland pendant que mes doigts font des va et vient. Je recommence à le lécher, allant jusqu’à ses bourses, puis je remonte et rentre son sexe jusqu’à la base, jouant de la langue, aspirant. Il se crispe contre moi, ses mains serrent fort mes épaules. Je m’arrête. Et me relève.
« tu pouvais continuer, c’est vraiment très bon.
- oui, je sais. Mais non, c’est suffisant comme ça ».

Il me regarde, les pupilles dilatées et les yeux brillants.
Il se serre contre moi, nous plaque contre le mur, relève ma jupe, glisse un doigt puis deux à l’intérieur de moi. Son sexe à l’orée du mien, mon téléphone sonne. Un de nos collègues.
« Vous êtes où ? On peut passer en salle d’embarquement.
- on s’est calé un peu plus loin, allez-y, on vous rejoint.
- on préfère vous attendre, si l’un d’entre vous ne passe pas, on va être emmerdé si on est déjà de l’autre côté.
- on arrive »
Je l’entends rire en raccrochant.
« Je crois qu’on est grillé
- quelle importance, on est majeur et vacciné »
Vu comme ça.
Il se rhabille, essayant tant bien que mal de cacher son érection.
« si tu pouvais arrêter de me regarder comme ça, parce que ça m’aide pas à débander.
- jamais. Te savoir dur à côté de moi est trop bon pour que j’arrête »

Je jette un coup d’œil au miroir, me recoiffe vite fait (de toute façon, j’étais pas coiffée avant), m’essuie la bouche pour enlever les traces de gloss. Mais la marque dans mon cou est bien visible. Quand j’essaye de la camoufler avec le col roulé du pull, il m’arrête.
« si je dois rester dur, tu vas devoir rougir. »
Ah ah ah. Merde. Je me retourne, approche mes lèvres des siennes, caresse son sexe du bout des doigts, et lui glisse un « comme tu veux ».
Il se mord la lèvres inférieure, puis m’attrape et m’embrasse, avant de se détourner et de sortir.
La suite du séjour promet d’être … miam.
Je prend un peu mon temps, sachant que mes collègues doivent s’impatienter, je ne m’éternise pas non plus. Mais juste le temps que mon souffle ralentisse, tout comme les battements de mon cœur.

« Alors, vous n’attendez même pas d’être à l’hôtel pour batifoler ?
- on est des adultes, tu peux dire baiser. »
J’accompagne la réponse d’un sourire insolent. Je m’attendais à une remarque, mais pas au sourire énigmatique qui flotte sur les lèvres de Bo. Tiens, le séjour risque d’être … intéressant.
Le reste du trajet se passe dans un calme très ennuyeux, je le passerai sous silence.
Nous arrivons en fin de matinée à l’hôtel.
J’ai la chambre 7. Rez-de-chaussée. Un escalier descend de la coursive pour mener directement à la piscine. Malgré le temps très doux, une baignade ne serait pas de refus. Et ne sera pas refusée.
Mais pour l’heure, je pose la valise, les affaires dans la chambre. Nous avons rendez vous une heure plus tard pour le repas. Le temps de se débarrasser des vestiges du voyage.
Je ne perds pas de temps, me déshabille et me jette sous la douche. J’espère bien qu’Al viendra rapidement taper à ma porte. Elle est fugace, juste de quoi se rafraîchir.
J’ai à peine le temps de poser un pied hors de la salle de bain, que quelqu’un frappe.
J’ouvre. Il se penche, se colle à moi, m’embrasse, nous pousse dans la chambre, ferme la porte. Tout ça d’un même mouvement, d’une main, pendant que l’autre s’est déjà glissée sous la serviette. Il me plaque contre un des murs.
« le voyage a été très long.
- on aurait pu s’éclipser dans les toilettes, mais difficile de faire plus flag. »
Il rit, les lèvres contre la peau de mon cou, une cuisse déjà glissée entre les miennes. Je le caresse et le sens dur.
« déjà ? Rien que me voir te fait déjà bander ?
- Oui. Et penser à la suite. »
Il descend, me mordille le cou, m’embrasse le buste, jusqu’à atteindre un sein, passe la langue dessus, le suçote et le mordille. Le suçote encore. J’attend le mordillement avec impatience. Mais il passe au deuxième sein, lui fait subir le même sort. Il se relève, m’embrasse, lentement, du bout de la langue, d’une douceur très contrastante avec le début. Le calme avant la tempête ? (quoi, vous n’avez pas cru que mon humour foireux avait miraculeusement disparu, si ? )
Il me pousse doucement sur le lit, et se place face à moi. Son sexe est à portée de mes lèvres.
« t’as quand même pas cru que j’allais recommencer ? »
Il se penche, saisi ma tête à deux mains, la redresse lentement, m’embrasse, calmement. Il se penche encore, je suis obligée de reculer, tout en m’allongeant de plus en plus. Une fois allongée complètement, il glisse ses jambes à l’interieure des miennes et d’une main commence à me caresser. Sans jamais cesser de m’embrasser, toujours aussi lentement. Il glisse ses doigts en moi, me soutirant le premier gémissement. Puis il descend le long de mon cou, de mes seins, les caresse et les mordille, mais sans s’y arrêter. Il pose ses lèvres au creux de mes cuisses, sur la peau fine et sensible, et commence à dessiner des arabesques du bout de la langue, remontant toujours plus haut. Sa barbe naissante me chatouille et mon ventre commence à se contracter.
Il arrive au niveau de mon sexe, passe la langue sur les lèvres, les grandes, les petites, trouve le clitoris et le lape doucement avant de le suçoter aussi. Dès cet instant, je pense pouvoir dire que je cesse simplement d’être consciente. J’espère vaguement qu’il me mordillera aussi, doucement, mais quand même, comme une marque de possession. Sa barbe frotte contre mon clito, l’exacerbe, puis sa langue apaise le feu, avant de l’attiser. Quand il me mordille la première fois, je ne retiens pas un petit cri, à peine plus fort que mes gémissements. Il continue à lecher, suçoter, mordiller et je cesse simplement d'exister. Il fini par s'arrêter, remonte jusqu’à moi, alors que je plane, loin, très loin de là. Il rit, m’embrasse, s’accroupit, les genoux de part et d’autre de moi, se saisi de mes seins et commence à glisser son sexe entre eux. Lentement, je réintègre mon corps, reprend conscience de ce qui se passe, et le suce à chaque fois que son érection est à portée de ma bouche.
« je pourrais faire ça toute la nuit, jouer avec ton corps »
À mon tour de rire, lascive et de lui demander s’il compte passer aux choses sérieuses.

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Commentaires
E
La suite arrive vite ;-) <br /> <br /> Surtout avec des messages qui le demandent si délicieusement...
M
ce récit réchauffe le corps, on attend la suite avec impatience et désir...
C
En voilà des recits qui ne laissent pas indifférente ...
Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
  • Bienvenue dans ma Tanière... Je m'appelle Tentation, Provocation est mon deuxième prénom. Je viens naviguer dans ces eaux... Mes amants me disent joueuse, chasseuse, coquine. Moi je dis que je suis Libre.
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