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Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
15 mars 2015

I'm "back"

Un peu plus de deux ans. C’est une longue absence. Il faut dire que j’ai été pas mal occupée. Et que j’ai trouvé d’autres formes de catharsis.

Ceci dit, j’ai repris … La chasse … ok, sur un terrain de chasse où le gibier souhaite être mangé, un peu comme un fast food du sexe. Mais parfois, le corps veut ce que le corps veut et ce n’est pas moi qui vais me plaindre de tous ces hommes disponibles.

Et pourtant, non, ce n’est pas d’eux dont je parlerai. Pour mon retour, j’ai pensé à quelqu’un de spécial. Je l’appellerais P'tit Lu. S’il lisait encore le blog, sans doute pourrait-il apporter une version différente de ce que je vais raconter. Mais comme ce n’est pas le cas, je vais pouvoir glisser autant de fiction que je le souhaite. Je connais P'tit Lu depuis maintenant quoi, 3 ans ? ça doit être ça. Plus jeune que moi de quelques années. Un jeune loup foufou. C’est l’histoire classique de la nana un peu blasée des mecs qui rencontre un amant vraiment … palpitant. Je crois que c’est le terme le plus approprié. Palpitant. Un contact, un frôlement, une pensée et mon cœur s’emballe, mon bas-ventre se contracte.

Je parlerai aujourd’hui de sa dernière visite. Il travaille de nuit et trouve parfois la liberté de passer une petite heure dans mon lit.

Cette fois, contrairement à son habitude, je n’ai pas reçu d’appel mais j’ai été réveillée par la sonnerie de l’interphone.

« Oui ?
- Ton téléphone est sur répondeur, tu m’ouvres ? »

Aussi simple que ça. Il arrive, m’embrasse. Il était déjà passé et avait sonné 30 min auparavant, sans réponse de ma part. Pensant que j’étais peut être avec un autre amant, il était reparti. On se dirige vers la chambre, je vérifie mon téléphone et vois 11 appels signalés par la messagerie vocale. 11 appels, rien que ça. J’vous avoue que j’ai bien souri, j’ai même éclaté de rire, mais dans ma tête (il parait que les hommes ont un ego fragile). Entre les appels, les deux passages et l’insistance sur la sonnette, je crois qu’il avait très envie de passer. Quoi ? On peut aussi se satisfaire des petits détails !

Je me glisse sous la couette, encore chaude et il me rejoint. Presque totalement habillé. Je me cale contre lui, jouant avec les poils sous son nombril, le caressant. Quand mes doigts s’égarent sous ses côtes, il frissonne, mais ne bouge pas. « Désolée, j’oublie toujours que tu es chatouilleux». Il sourit, ne me dit ni d’arrêter ni de continuer. Je m’approche de lui en l’embrasse. Du bout des lèvres. Pendant que je glisse mes doigts sous son nombril et suit le chemin doux jusque sous son pantalon. Qu’il a déboutonné. Je rigole et lui demande si c’est parce que je galère toujours avec sa ceinture, il baragouine une réponse contre mes lèvres. Puis il soupire quand mes doigts passent doucement sur son sexe, déjà dur. On continue comme ça. Du bout des lèvres, du bout des doigts. Il ne bouge presque pas, ne me touche pas. Au bout d’un moment, je lui demande s’il veut qu’on continue, parce qu’il est étrangement passif. Avant qu’il ne réponde, son téléphone sonne. Il doit partir. Pour lui donner envie de revenir, je descends jusqu’à son sexe et l’embrasse, enroule ma langue, avale son sexe, le suce, le suçote. Il soupire. Je lui demande s’il pense pouvoir revenir vite. « je ne sais pas trop. Pourquoi ? » « parce que je compte bien te laisser partir avec une gaule d’enfer. Pour que tu veuilles revenir » « Si je dois être en galère à ce niveau là, tu le seras aussi ». Autant il avait été passif jusque là, autant là, il commence à m’embrasser avec plus de fougue. Il glisse sa main entre mes cuisses, me caresse, pendant que de l’autre main, il caresse mon sein. Il glisse un doigt puis deux, les ressort mouillés et s’en sert pour me caresser le clito. Il me maintient allongée contre lui, immobilisée tant par ses doigts qui me fouillent que sa main qui malaxe mon sein ou sa langue sur la mienne. Je ne peux que gémir sous ses caresses. Doucement, mais surement, il glisse trois doigts, puis quatre à l’intérieur de moi. Il atteint un point sensible et je me cambre de plaisir. Puis il glisse son petit doigt humide entre mes fesses, caresse l’orifice avant de le glisser à l’intérieur. Il continue ses mouvements de doigts et de main, mes gémissements devenant de plus en plus fort et haletant. Il ressort son petit doigt et passe à l’annulaire, m’embrassant toujours et son pouce stimulant mon clito. Puis il glisse son majeur, ne changeant rien d’autre. Je me cambre encore plus et accompagne les mouvements de sa main. Inutile de préciser à quel point mes gémissements sont alors devenus erratiques. Il glisse un deuxième doigt. Il me lâche, se redresse et utilise ses deux mains. Une entre mes fesses et une qui joue avec mon clito et mon point G. Je passe une main dans ses cheveux, sur sa nuque, retrouve un peu mes esprits « tu ne devais pas partir ? ». Il rigole. Je lui demande s’il n’a pas encore une ou deux minutes pour qu’on aille jusqu’au bout. J’accompagne ma question par un jeu de langue sur son sexe. « ça sera rapide de toute façon ». Je prends un préservatif, l’ouvre et le lui tend. Il l’enfile et se glisse derrière moi. Je me cale sur un coude pour pouvoir tripoter mon clito tranquillement. Il glisse encore un puis deux doigts entre mes fesses puis me pénètre. Je sens son sexe s’enfoncer en moi, doucement mais sans s’arrêter. Les préliminaires étaient tellement bons qu’il n’y a aucune douleur, aucune brulure. Juste le plaisir de la pénétration, de son corps contre le mien. Il s’accroche à mes hanches et s’enfonce de plus en plus vite en moi, plus fort, mes fesses claquent contre ses hanches. Il s’accroche à mes épaules et je me redresse légèrement, en me cambrant pour qu’il reste en moi. Il accentue ses mouvements. Quand il commence à saisir mes cheveux, je proteste. « Je ne suis pas un bourrin, je ne vais pas te faire mal ». Je le laisse faire. Il les caresse, les enroule autour de sa main mais ne tire pas. Ses mouvements se font plus rapides, tout comme mes doigts jouant avec mon clito. Puis il se relâche, lâche mes cheveux, me caresse les épaules, le dos, les hanches, tout en continuant de léger aller-retour. Puis il se retire, enlève le préservatif (il n’aime pas la façon dont je le lui enlève, en tirant dessus… allez savoir pourquoi…), s’en débarrasse. On se dirige vers la salle de bain, il se lave les mains, le sexe. C’est en quelque sorte notre rituel post-sexe, on discute dans la salle de bain. De tout et de rien. Puis il part, je le raccompagne à la porte, il m’embrasse et s’en va.

Nos entrevues sont rarement longues, il arrive parfois que je parte sur le terrain avec lui. Mais c’est une autre histoire. En tout cas, il est l’un des meilleurs amants que j’ai connu et pourtant il est jeune, son sexe n’est pas une énorme batte, il ne m’arrache pas les cheveux en me disant de crier son nom. Nos rapports sont loin des stéréotypes attendus et pourtant, « oh my stars » j’vous jure que c’est un putain d’amant.

 

 

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Dans la Tanière du Lapin Blanc... Ou Noir
  • Bienvenue dans ma Tanière... Je m'appelle Tentation, Provocation est mon deuxième prénom. Je viens naviguer dans ces eaux... Mes amants me disent joueuse, chasseuse, coquine. Moi je dis que je suis Libre.
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